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Economie

Le Chèque–Vacances s’adapte au e-tourisme


Publié le : 09.04.2015 I Dernière Mise à jour : 09.04.2015
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I Crédit photo Philippe Laval, directeur général de l’ANCV, a présenté ce matin les caractéristiques du futur e-Chèque-Vacances, lors d’une conférence de presse à Paris. ©F.Brunel

L’ANCV a revu son offre pour permettre aux Français d’utiliser leurs Chèques-Vacances pour régler leurs achats sur le Web.

Cela fait un moment que l’on entend parler de modernisation ou de dématérialisation du Chèque-Vacances mais on ne pensait pas qu’il resterait sous format papier. C’est pourtant ce qu’a choisi l’Agence nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV) car "le papier reste un support auquel les clients sont très attachés", selon son directeur général, Philippe Laval. Ce dernier a précisé les modalités et le calendrier d’entrée en vigueur de ce nouveau titre, lors d’une conférence de presse organisée ce matin à Paris.

Ce e-Chèque-Vacances, d’une valeur faciale de 60€, se présentera sous la forme d’un titre papier avec une partie à gratter pour faire apparaître un code. Ce dernier sera à indiquer au moment du règlement en ligne. Pour le moment, seul un prestataire (Logitravel) a fait les modifications techniques nécessaires pour permettre ce type de règlement. L’ANCV espère que d’autres prestataires vont suivre très vite afin que l’expérimentation puisse commencer dès cet été auprès de clients s’étant portés volontaires. La généralisation se fera quelques mois plus tard. Si l’expérimentation devait n’être possible qu’à l’été 2016, la généralisation serait reportée d’autant.

Parallèlement au e-Chèque-Vacances, le Chèque-Vacances traditionnel continuera à exister. Le directeur général promet que les deux titres de paiement seront bien distincts afin qu’aucune confusion ne soit possible. Ce sera aux comités d’entreprises (CE) de donner le choix à leurs salariés entre le e-Chèque-Vacances et le Chèque-Vacances.
 
Dans la même logique de modernisation, l’ANCV a prévu de plancher cette année sur la mise en place d’une interface permettant aux prestataires de gérer leur conventionnement et de suivre leurs remboursements en ligne.

1,5 milliard d'euros en 2014

La matinée a aussi été l’occasion de dresser le bilan de l’année 2014. Au total, 1,533 milliard d’euros de Chèques-Vacances ont été émis, ce qui représente une hausse de 2% par rapport à 2013. Une croissance que le directeur général qualifie de "bonne au vu du contexte économique". En effet, le nombre de chèques émis dépend du nombre de salariés et l’on sait que la période actuelle n’est pas à l’embauche… Cette croissance est principalement portée par le segment des petites entreprises (moins de 50 salariés) qui ont été 3 200 de plus qu’en 2013 à souscrire à cet avantage pour leurs salariés. Ces derniers représentent désormais 158 300 bénéficiaires (+11,5% par rapport à 2013).

Au total, ce sont 4 millions de Français qui ont reçu ce coup de pouce au départ en vacances en 2014, soit 10 millions en comptant les membres de leur famille. Si les Chèques-Vacances étaient jusqu’à présent réservés aux seuls salariés, ils vont bientôt pouvoir être étendus aux chefs d’entreprises non salariés dès lors que l’ordonnance concernée aura été ratifiée.

170 000 prestataires

Les Chèques-Vacances sont acceptés par quelque 170 000 prestataires, un nombre stable d’année en année, les entrants et les sortants s’équilibrant. Ils sont quasiment tous situés en France ou à la frontière, comme Europa-Park. Parmi ces prestataires, les agences de voyages ont l’obligation de n’accepter ces titres de paiement que pour la réservation de vacances en France ou dans l'Union européenne. La répartition de l’utilisation reste également identique d’une année à l’autre : un tiers des chèques émis est utilisé pour l’hébergement, un autre tiers pour la restauration, un quart pour les transports et le reste pour la culture et les loisirs.

Pour rappel, l’ANCV fonctionne grâce à des commissions de 1% prélevées lors de l’émission du chèque (donc auprès du CE ou de l’entreprise directement si celle-ci est trop petite pour avoir un CE) puis lors du remboursement du prestataire. Ces commissions servent notamment à rémunérer les 222 collaborateurs que compte l’ANCV tandis que les excédents générés sont utilisés pour financer des programmes d’actions sociales afin d’aider les publics les plus fragiles (personnes handicapées, familles monoparentales, seniors, jeunes de 18 à 25 ans…) à partir en vacances. En 2014, quelque 25 millions d’euros ont été dépensés pour aider 229 000 personnes.

Offrir au plus grand nombre la possibilité de se changer les idées en s’évadant est loin d’être un combat gagné car "le taux de non-départs est aujourd’hui de plus de 40% et tend à augmenter", regrette le directeur général de l’ANCV.  

Florence Brunel

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