Menu
S'identifier
Destination

Tenerife cherche à étoffer son image en dehors du balnéaire


Publié le : 10.04.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
Image
I Crédit photo Géraldine Charollais, consultante chez TQC Communication, qui représente Tenerife en France, Miguel Angel Santos Cruz, président de Turismo Tenerife, et Nieves Perdomo, directrice marketing de Turismo Tenerife en Europe, dans les bureaux de TQC cette semaine. ©F.Brunel

Malgré des chiffres de fréquentation qui traduisent l’intérêt des Français pour la destination, l’OT multiplie les efforts pour montrer la diversité de son offre touristique.

Quelques jours après leur workshop parisien, les institutionnels et les hôteliers de Tenerife qui avaient fait le déplacement sont satisfaits : une cinquantaine d’agent de voyages est venue les rencontrer.

Leur but ? Montrer que "Tenerife ne se résume pas au soleil et à la plage", comme le répète Miguel Angel Santos Cruz, président de Turismo Tenerife, l’office de tourisme de l’île. Notamment en organisant des dégustations. "Grâce à sa terre volcanique, Tenerife produit d’excellents vins, en particulier du blanc", assure le président de l’OT. Et en décrivant la multitude d’activités possibles dans l’île, de la randonnée au cyclisme en passant par l’exploration de la nature, le parapente, le bien-être et le golf. "Certains agents de voyages envoient leurs clients à Tenerife en continuant à penser qu’ils ne pourront faire que du balnéaire", note Géraldine Charollais, consultante chez TQC Communication, qui représente Tenerife en France.

Près de 170 000 Français en 2014

La destination n’a pas pour autant à se plaindre de sa fréquentation touristique. En effet, l’île a accueilli 169 216 Français en 2014 (+13,1% par rapport à 2013) et le début d’année dépasse ses espérances sur le marché hexagonal : de janvier à février, Tenerife a enregistré 31 980 Français, soit un bond de 24,8% par rapport à la même période en 2014.

Comment expliquer cette croissance fulgurante ? "Par l’aspect sécuritaire qui rassure même si nous nous ne sommes pas du tout compétitif avec la Tunisie, par la hausse de la capacité aérienne mais aussi par la croissance du tourisme individuel qui recherche des produits hors des sentiers battus", explique Nieves Perdomo, directrice marketing de Turismo Tenerife en Europe, avant de préciser que les réservations dans les hôtels de charme et les maisons rurales ont progressé de 65% pendant cette période.

Ces hébergements ne se trouvent pas facilement dans la production des tour-opérateurs et c’est un point sur lequel travaille l’office de tourisme en France : "On essaye de convaincre des tour-opérateurs spécialistes de programmer Tenerife et les TO déjà présents de développer une production à la carte sur l’île", précise Géraldine Charollais. A titre d’exemple, Flaneo propose désormais une production sur La Laguna, dans le Nord de l’île, autour du tourisme rural et culturel.

Faire valoir le sur-mesure

Pour montrer aux professionnels du tourisme français que l’île a du potentiel en sur-mesure, notamment sur la partie haut de gamme, l’OT a organisé en décembre dernier un éductour pour Marco Vasco, Amplitudes et Or’Normes. Au programme, hôtels de luxe, tour en hélico et excursion très exclusive pour observer les étoiles depuis le Teide. En septembre 2015, ce seront les conseillers du réseau Galeries Lafayette Voyages qui découvriront cette facette de l’île. A la même époque, l’OT mettra en place avec Selectour Afat une formation et un challenge de vente comme il vient de le faire avec les agences Tourcom.

Si le bureau de représentation communique sur le haut de gamme à travers sa marque "Select", il met aussi en avant les activités sportives via la marque "No Limits", qui a organisé en mars son premier festival de randonnée, auquel une cinquantaine de clients Huwans a participé. Quant à la marque "Golf", elle va être cette année particulièrement mise en avant avec l’accueil dans l’île de l’International Golf Travel Market, le plus grand salon de golf au monde, en octobre

L’autre cheval de bataille de l’OT concerne l’aérien pour continuer à améliorer la desserte depuis la France. "L’offre a beaucoup progressé, notamment avec la mise en place depuis mai dernier des deux vols hebdomadaires d’EasyJet au départ de Paris, mais nous avons besoin de développer davantage les connexions depuis le Sud de la France, en particulier depuis Toulouse, Nice et Marseille", explique Nieves Perdomo. Et pour inciter les compagnies à mettre en place des liaisons aériennes, il faut susciter la demande, d’où ces workshops pour séduire les agences !

Florence Brunel

Réservé aux abonnés : lire notre reportage de 10 pages sur les Canaries, paru dans le numéro daté mars 2015.

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format