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Transport

aérien - Crash de Germanwings : la 2e boîte noire révèle ce qu'a fait A. Lubitz


Publié le : 03.04.2015 I Dernière Mise à jour : 03.04.2015
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I Crédit photo La deuxième boîte noire de l'A320 de Germanwings, accidenté le 24 mars dernier dans les Alpes, a été retrouvée hier. ©DR

La deuxième boîte noire, trouvée hier, a commencé à dévoiler des précisions sur le crash du 24 mars dernier.

La deuxième boîte noire de l’Airbus A320 de Germanwings a finalement été retrouvée hier. Une gendarme l’a découverte enterrée et la couleur extérieure orange des enregistreurs de vol était masquée par la suie consécutive à un incendie. Cet enregistreur des paramètres, semble-t-il en assez bon état, a été acheminé aussitôt au Bourget, au Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile.

Selon les premières révélations du BEA, "une première lecture fait apparaître que le pilote présent dans le cockpit a utilisé le pilote automatique pour engager l'avion en descente vers une altitude de 100 ft" (pieds, soit environ 30 mètres, ndlr), a annoncé vendredi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). 

"Puis, à plusieurs reprises au cours de la descente, le pilote a modifié le réglage du pilote automatique pour augmenter la vitesse de l'avion en descente", a ajouté le BEA, en charge de l'enquête de sécurité autour de ce crash. Andreas Lubitz a donc bien précipité sciemment l'avion dans la montagne.

Pour en savoir davantage, il faut s’assurer que les tous les paramètres stockés sur les mémoires informatiques de l’enregistreur restent accessibles après ce crash d’une violence inouïe. Si ce n’est pas le cas, tout n’est peut-être pas perdu et le constructeur de l’enregistreur de vol, voire celui des composants électroniques qu’il contient, arrivent parfois à extraire les données. La dernière génération d’enregistreur de vol FDR (Flight Data Recorder) installée sur les Airbus A320 saisit 1 268 paramètres différents à la seconde.

400 nouvelles informations

L’avion de Germanwings qui fut un des premiers A320 livrés à Lufthansa il y a vingt-quatre ans, est moins sophistiqué mais donne quand même de très nombreuses informations, de l’ordre de 400, sur la trajectoire de l’avion (cap, altitude, vitesse, etc.), le fonctionnement des moteurs et de tous les autres systèmes, les actions des pilotes sur les instruments en différenciant celui assis en place gauche (commandant de bord) de celui en place droite (copilote), etc.

L’autre boîte noire, l’enregistreur vocal (CVR), a été retrouvée le jour même de l’accident et lue le lendemain, révélant le dramatique scénario de suicide du copilote Andreas Lubitz entraînant la mort de 149 autres personnes. La lecture du FDR peut néanmoins apporter quelques précisions intéressantes.

Les enquêteurs pourront vérifier aussi que les alarmes ont bien fonctionné comme celle du GPWS, Ground Proximity Warning System, le système avertisseur de proximité du sol qui indique au pilote de prendre une pente ascendante. Le copilote a-t-il coupé des automatismes qui auraient pu éviter le crash. En une journée, le BEA, s’il n’y a pas de problème de lecture des données, devrait disposer des grandes lignes du déroulement technique. Mais il faudra un peu plus de temps pour entrer dans les détails.

T.V.

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