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Transport

aérien - L'OACI met les compagnies thaïlandaises à l'index


Publié le : 01.04.2015 I Dernière Mise à jour : 01.04.2015
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I Crédit photo Les compagnies thaïlandaises sont-elles victimes de l'administration de leur pays ? ©DR

L’organisation internationale reproche à l’administration de Bangkok de ne pas respecter les standards de sécurité.

Le Japon a été l’un des premiers pays à réagir aux dernières inquiétudes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), qui s’est officiellement émue, la semaine dernière, de la légèreté de certains standards de sécurité imposés par Bangkok aux compagnies de Thaïlande. Tokyo a décidé de limiter les liaisons des compagnies immatriculées en Thaïlande, dont la sécurité est pointée du doigt par l’aviation civile internationale.

Les autorités japonaises viennent officiellement d’informer les compagnies aériennes immatriculées en Thaïlande qu’elles ne seraient plus autorisées à ouvrir de nouvelles liaisons vers l’archipel ni à augmenter la fréquence de leurs vols. Les vols déjà validés ne seront toutefois pas remis en cause.

La démarche de l’OACI, émanation onusienne qui rassemble 187 Etats membres, pourrait être suivie par une prise de position comparable de l’agence européenne de la sécurité aérienne. Celle-ci a déjà mis sur liste noire des pays comme l’Indonésie ou la République du Congo et leurs compagnies aériennes. L’OACI, qui devrait remettre un rapport officiel en mai sur ces manquements, a déjà remis en cause, à l’issue d’un grand audit du secteur, les capacités de régulation de l’administration de l’aviation civile thaïlandaise.

En décidant de se montrer très ferme, Tokyo va notamment freiner les plans de développements de plusieurs compagnies low cost thaïlandaises qui avaient annoncé l’ouverture prochaine de nouvelles liaisons entre les deux pays.

Sécurité des compagnies ou travers de l'administration ?

La compagnie NokScoot, qui associe la thaïlandaise NokAir et la singapourienne Scoot, va ainsi devoir renoncer ou repousser l’inauguration de vols entre Bangkok et Tokyo. Les plans de Thai AirAsia X sont aussi remis en cause. Même la compagnie historique du pays Thai Airways, qui n’offre pas un service low cost, va souffrir des restrictions japonaises et devoir renoncer, le mois prochain, à multiplier, comme elle le faisait habituellement, les vols vers le Japon à la période de Songkran (le Nouvel An bouddhique).

Ces transporteurs craignent que les inquiétudes de l’OACI sur les standards de sécurité de l’administration thaïlandaise ne poussent d’autres autorités de régulation de la région à décréter un "embargo" similaire. La Corée du Sud serait notamment sur le point de s’inspirer de la décision japonaise.

A Bangkok, les autorités se sont, pour l’instant, contentées de regretter la précipitation du Japon après la diffusion des conclusions de l’OACI, qui ne viseraient pas, selon elles, la sécurité des compagnies thaïlandaises mais plutôt les travers de l’administration les encadrant, très sensible à la corruption.

Thierry Vigoureux

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