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Réouverture du Bardo : "La Tunisie est ouverte aux visiteurs"


Publié le : 31.03.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Le musée du Bardo, à Tunis, a rouvert ses portes lundi 30 mars. Le 18 mars, il a été victime d'une attaque terroriste qui a fait 22 morts, dont 21 touristes (4 Français) et un policier tunisien. ©E.Auffray

Beaucoup de Tunisiens sont venus visiter les lieux lundi, pour découvrir le musée après l'attaque, mais aussi rendre hommage aux victimes et faire acte de résistance.

Douze jours après l'attaque du Bardo, la Tunisie continue de panser ses plaies. Après la marche internationale contre le terrorisme dimanche, le musée a rouvert ses portes au grand public, ce lundi. Il avait déjà symboliquement rouvert, il y a une semaine, avec une cérémonie officielle.

La plupart des visiteurs sont des Tunisiens, beaucoup de jeunes notamment. Asma, 24 ans, est venue avec deux amis des Beaux-Arts découvrir le lieu, où elle n'était allée qu'une fois, petite. "Avant, on n'avait pas l'idée de le visiter. C'est rare de trouver cet état d'esprit en Tunisie, l'attentat est une occasion de changer cela. C'est aussi un défi contre le terrorisme, on est là pour dire qu'il n'a pas sa place dans ce peuple", assène la jeune femme, qui ressort de là gonflée à bloc. "On est très forts", répète-t-elle.

Tarak et Sophie, une amie française en vacances, sont venus "voir l'état des lieux" et "rendre hommage aux gens qu'on a perdus". A l'entrée, une dizaine de touristes français, en vacances en famille à Hammamet, pose pour la photo devant la stèle dédiée aux 22 victimes de l'attentat, chacun avec son panneau "Je suis Bardo".

"Nous voulons voir le positif"

Puis leur guide les entraîne à l'intérieur. "On nous avait dit qu'on n'entrerait pas", grince une dame. "C'est un musée magnifique", dit une autre, à la sortie. "Ce qui marque, ce sont les impacts", ajoute Adrien. Certains murs ont été criblés de balles, certaines vitrines sont brisées. Mais les collections, elles, n'ont quasiment pas été abîmées : une petite statue de Bacchus, notamment, a été touchée à la cuisse. "A la réunion d'arrivée, on nous a proposés cette visite à Tunis : Carthage, Sidi Bou Saïd, le Bardo et la médina, raconte Adrien. C'est un peu ce qu'on a vécu chez nous, il faut être solidaires, personne n'est à l'abri."

"Ce musée conservera toujours l'histoire de ce moment terrible que nous avons traversé, des victimes tuées pendant cette attaque terroriste, a dit la ministre du Tourisme, Selma Elloumi Rekik. Maintenant nous voulons voir le positif. La Tunisie est ouverte aux visiteurs."

Elodie Auffray, à Tunis

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