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Europa-Park cherche à ouvrir un deuxième parc


Publié le : 30.03.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo L'hôtel Bell Rock, le dernier établissement en date ouvert sur le site d'Europa-Park, en 2012, l'un des nombreux investissements réalisés par les propriétaires ces dernières années. ©VD

La famille Mack, propriétaire du parc de loisirs situé en Allemagne, espère obtenir rapidement les autorisations administratives pour une ouverture en 2018 d'un parc aquatique sur le site.

Alors qu'Europa-Park célèbre cette année son 40e anniversaire, l'entreprise s'apprête à franchir un nouveau cap. La famille Mack, propriétaire de l'entreprise, espère en effet ouvrir un deuxième parc à proximité du premier, idéalement dans le courant de l'année 2018, sous réserve de l'obtention des autorisations administratives.

"Si tout va bien, les travaux devraient commencer début 2016, a précisé samedi Séverine Delaunay, la porte-parole d'Europa-Park, lors de la réouverture après la fermeture hivernale, sur une superficie de 30 hectares à quelques centaines de mètres d'Europa-Park", en Forêt-Noire, à la croisée des frontières allemande, française et suisse.

Il s'agira d'un parc aquatique, dont "une grande partie sera indoor", afin de permettre une ouverture toute l'année. Interrogée sur la possible ressemblance avec le concept de Center Parcs, la porte-parole souligne que la famille Mack a à cœur de décliner la thématique européenne déjà proposée dans le premier parc. Par ailleurs, ce deuxième site ne misera pas sur "une ambiance tropicale", contrairement aux bulles aquatiques développées par la marque du groupe Pierre & Vacances. 

Le projet doit concourir à allonger la durée de séjour sur le site, qui est aujourd'hui de 1,4 nuitée en moyenne. Bien que situés à proximité l'un de l'autre, "les deux parcs resteront indépendants, il faudra un billet d'entrée pour chacun d'eux", explique Séverine Delaunay. Aujourd'hui, les tarifs pratiqués pour l'entrée à Europa-Park sont de 42,50€ la journée pour un adulte, et 37€ pour un enfant, "sans promotion car ce n'est pas la politique de l'entreprise", assure la porte-parole.

En plus des cinq hôtels à thème exploités par Europa-Park et du "resort camp" (un espace proposant chalets en rondins, tipis, roulottes et emplacements de camping), le futur parc aquatique disposera de son propre hôtel, d'une capacité de 80 à 100 chambres.

5 millions de visiteurs en 2014 à Europa-Park

De quoi augmenter encore la fréquentation du complexe, qui a battu son record l'an dernier avec 5 millions de visiteurs, dont 49% d'Allemands, 25% de Français, 21% de Suisses, les quelques points qui restent se répartissant entre les différentes nationalités, pour la plupart européennes.

La famille Mack, qui développe ses activités depuis 1780, à l'origine celles d'un fabricant de manèges (Mack Rides), se targue d'investir tous les ans dans la rénovation et le développement de nouvelles attractions dans le parc, qui fut créé en 1975 comme une simple vitrine du savoir-faire de la maison. De fait, l'entretien constant des installations et le soin apporté au décor permettent à Europa-Park de ne pas faire ses 40 ans.

Cette année, Europa-Park annonce un investissement de 15 M€, notamment dans la production d'un nouveau film en 4D inspiré de l'histoire des propriétaires (qu'il conviendrait de sous-titrer pour les non-germanophones), et du "Dôme des rêves", une coupole dans laquelle est projeté un film à la gloire de l'Europe, à des spectacteurs allongés dans des "fat boys" (sorte de poufs grand format).

"L'an dernier Europa-Park avait investi 25 M€ dans l'attraction Arthur [très différente de celle proposée au Futuroscope, ndlr], et chaque ouverture d'hôtel implique un investissement de 50 M€", rappelle Séverine Delaunay.

Pour accélérer le développement de la fréquentation du site et la fidélisation de la clientèle, la famille Mack espère aussi disposer un jour d'un accès direct via la gare située à Rust, à 2 km du site. "Il a fallu vingt-sept ans pour obtenir un accès direct par l'autoroute, nous verrons bien pour la gare", dit la porte-parole, qui confirme que des discussions sont toujours en cours à ce sujet.

Pour l'heure, Strasbourg (64 km) et Mulhouse (90 km) constituent pour les Français les principaux points d'entrée de ceux qui n'optent pas pour la voiture, pour rejoindre le premier parc de loisirs allemand.

V.D.

 

 

 

 

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