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Transport

aérien - Air France à la conquête de l'Ouest canadien


Publié le : 30.03.2015 I Dernière Mise à jour : 30.03.2015
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I Crédit photo Air France assure la liaison entre CDG et Vancouver en B777. ©Air France

Le vol Paris-Vancouver débouche sur 28 correspondances en collaboration avec WestJet. L'ouverture de la ville de la côte ouest canadienne est la seule nouveauté long-courrier estivale d'Air France.

Au vu des bons résultats de la desserte quotidienne Amsterdam-Vancouver par KLM, Air France a décidé d’ouvrir lors de ce service d’été Iata un vol non-stop depuis Roissy-CDG. Le vol inaugural est intervenu dimanche (8 400 km parcourus en 9h30).

Ces cinq vols hebdomadaires sont exploités en Boeing B777-200. Celui-ci sera équipé de la nouvelle cabine Best&Beyond (35 sièges-lits affaires, 24 siège Premium Economy, 250 sièges éco) dès le 13 juillet. Pour Air France, dont le programme été 2015 fait profil bas, c’est la seule ouverture long-courrier.

Le même jour, KLM a ouvert Bogota et Cali, en Amérique du Sud. Puis, toujours au départ d’Amsterdam, vers le Canada, c’est Edmonton qui ouvrira le 10 mai. Etudiée depuis deux ans, la desserte de Paris-Vancouver l’a emporté sur celles de Maputo ou de Port-Gentil, en Afrique, qui restent dans les projets, selon Patrick Alexandre, directeur général commercial d’Air France-KLM. La situation politique sur le continent mais aussi la bonne santé de la prospection pétrolière liée au prix du baril seront déterminants, ainsi que la capacité d’Air France à investir.

Au total, ce sont une moyenne de dix vols par jour vers le Canada qui seront proposés cet été au départ de Roissy-CDG ou d’Amsterdam vers Montréal et Toronto, à l’Est, mais aussi Calgary, Vancouver et Edmonton, à l’Ouest. Toutes ces dessertes sont exploitées dans le cadre de la joint-venture Atlantique avec Delta et Alitalia. Un marché de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Une solution pour transiter vers Hawaï

En prenant en compte le partenariat avec la compagnie canadienne WestJet, ce sont 28 destinations et 33 avec les code shares, presqu’autant qu’en Europe, qui sont proposées, parfois vers de petites villes du Canada profond (Fort McMurray, Regina) ou du Grand Nord (Deer Lake). Autre opportunité, WestJet dessert Hawaï. Passer par Vancouver et son aéroport fonctionnel et efficace permet d'éviter de subir les fastidieuses formalités d’immigration américaine lors des correspondances à Los Angeles ou San Francisco.

Si on voit déjà que WestJet apporte 20% de la clientèle en correspondance à Vancouver, il est trop tôt pour analyser la physionomie de la ligne. La parité euro/dollar sera favorable à la fréquentation par les passagers d’outre-Atlantique et, selon les réservations, 65% de ceux-ci seront en continuation au-delà de Roissy-CDG.

On y attend 15% de passagers business, un taux inférieur à la moyenne du réseau, faute de grand compte localement. L’objectif est d’atteindre un remplissage de 75%, "mais celui-ci m’intéresse peu, explique Patrick Alexandre, je suis plus attentif à la recette permise par les niveaux des tarifs".

Panama et Jakarta donnent de bons résultats

Le Dg signale en même temps que les ouvertures récentes réalisées par Air France, Panama et Jakarta, donnent de bons résultats. La desserte de Jakarta via Singapour ne pourra être assurée en non-stop que lors de la mise en service de l’Airbus A350, un appareil qui offre un rayon d’action supérieur au B777.

Le million d’euros dépensé la première année, généralement cité comme coût de l’ouverture d’une ligne, ne s’applique pas ici, selon les dirigeants d’Air France, car toute l’infrastructure existe. L’escale de Vancouver est déjà assurée par KLM. Ce sont donc des coûts marginaux. La commercialisation s’appuie sur la JV Atlantique dirigée depuis Atlanta, avec l’appui de la direction canadienne d’Air France au Québec.

Evoquant la prochaine ouverture d’Edmonton, une destination proche des régions d’exploitation du gaz de schiste, Patrick Alexandre promet : "D’ici à la fin de l’année, nous allons proposer une refonte du Petroleum Club qui associera KLM". La carte Flying Blue Petroleum Club, réservée aux salariés des industries du pétrole et du gaz, propose des avantages spécifiques adaptés à ces professions de grands voyageurs.

Thierry Vigoureux, à Vancouver

 


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