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Marche contre le terrorisme à Tunis : "On ne baisse pas les bras"


Publié le : 30.03.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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Une pancarte distribuée aux étrangers lors de la manifestation à Tunis le 29 mars 2015. ©E.Auffray I Crédit photo

Des milliers de personnes se sont mobilisées en réaction à l'attentat du Bardo. La Tunisie a reçu beaucoup de soutiens internationaux.

Tunis reprend des couleurs. Plusieurs milliers de personnes ont participé hier, dimanche, à la marche contre le terrorisme, onze jours après l'attentat du Bardo, qui a fait 22 morts. Dans le cortège, beaucoup de jeunes, des familles, des enfants, des leaders politiques, des militants associatifs, des avocats, des scouts… C'est une foule énergique qui a défilé jusqu'au musée, aux cris de "Tunisie libre, dehors le terrorisme". "Le monde est Bardo", proclamaient plusieurs pancartes.

Plusieurs dignitaires étrangers ont pris part à la manifestation, pour apporter leur soutien à la Tunisie : François Hollande, le président du conseil italien Matteo Renzi ou encore le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal. "La France, amie de la Tunisie, devait être là aujourd'hui […]. Les Tunisiens voulaient aussi qu'il y ait cette solidarité internationale pour lutter à leurs côtés contre le terrorisme", a déclaré le chef de l'Etat français. Aux côtés de ses invités, le président tunisien, Beji Caïd Essebsi, a inauguré une stèle à l'entrée du musée, portant le nom de chacune des victimes.

Le dernier bilan fait état de 22 morts, dont 21 touristes et un policier tunisien. Parmi les touristes figurent quatre Français, depuis l'annonce ce week-end de la mort de l'une des blessées qui était restée à l'hôpital à Tunis.

"On est là pour soutenir le tourisme"

Dans le cortège, l'association des guides de croisières s'est elle aussi rassemblée derrière une banderole en hommage aux tués : "Le Bardo, notre mémoire éternelle". "On est là pour soutenir notre pays et l'un des piliers de son économie, le tourisme, dit aussi Salah Matmati, un guide. C'est un coup dur, on ne réalise pas encore ce qui s'est passé, mais on reste debout, on ne baisse pas les bras. Il y a eu une campagne internationale de soutien pour la Tunisie, ça nous donne du courage."

Taoufik et Meriem, venus avec leur fils de 2 ans, sont là "pour passer un message de paix au monde : nous, les Tunisiens, sommes pour la liberté. Cet acte ne nous représente pas, ni en tant que Tunisien, ni arabe, ni être humain". Au début, concèdent-ils, "on était un peu désespérés, mais avec le recul on se retrouve dans l'obligation de reprendre les choses en main. Il fallait avoir une réaction positive". Pari tenu.





Texte et photos : Elodie Auffray, à Tunis

 

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