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En direct de Tunis : 17 touristes tués au musée du Bardo


Publié le : 18.03.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Le musée du Bardo a été visé tout à l'heure par une attaque menée par deux hommes armés de kalachnikovs. ©DR

Une prise d'otages et une fusillade ont eu lieu au musée du Bardo, dans la capitale, où 19 personnes, dont 17 touristes, ont été tuées. Tour Hebdo est sur place.

Tunis se trouve cet après-midi dans le même état de tension que Paris le 7 janvier dernier. Une attaque a eu lieu en tout début d'après-midi au musée du Bardo, à Tunis, qui est mitoyen du Parlement tunisien. Selon plusieurs sources, deux hommes armés de kalachnikovs ont ouvert le feu à l'entrée du musée, alors qu'une centaine de touristes se trouvaient à l'intérieur.

La confusion a régné pendant plusieurs heures à ce sujet, mais il semble bien que les deux terroristes visaient le musée du Bardo et pas le Parlement tunisien. Les députés ont eux aussi été évacués au moment de la fusillade.

Les deux terroristes ont été tués. A l'heure qu'il est, leur identité n'a pas été dévoilée, et le Premier ministre affirmait qu'ils avaient sans doute été aidés par deux ou trois personnes, recherchées. Toutes les personnes qui ont été retenues à l'intérieur du musée ont à cette heure été évacuées.

D'après le Premier ministre tunisien Habib Essid, qui s'est exprimé à la télévision à 16h heure de Paris, le bilan actuel est de 19 morts, dont 17 touristes. 22 touristes ont été blessés, dont deux Français. Selon lui, les touristes tués sont d'origine italienne, allemande et espagnole. Un porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, a annoncé que le ministère des Affaires étrangères français a mis en place un numéro d'urgence au 01 43 17 56 46.

"On était en train de remonter dans le bus"

Notre correspondante permanente à Tunis, Elodie Auffray, a pu interroger une guide qui était avec son groupe au musée du Bardo au moment de l'attaque. Il s'agit de Wissal Bouzid, guide d'un groupe de croisiéristes hispanophones. "J'ai fait la visite guidée pour un groupe en croisière, des hispanophones. Il y avait des Mexicains, des Espagnols, des Argentins, des Colombiens, nous a-t-elle raconté. On était en train de remonter dans le bus, quand j'ai vu sur la droite un jeune, d'à peu près 25 ans, habillé normalement. Il manipulait une kalachnikov, mais j'ai noté qu'il avait du mal, il a mis du temps avant d'ouvrir le feu. Au début je croyais qu'il jouait avec ses amis je l'ai même pris pour un touriste. Il a tiré sur les gens qui sortaient du musée, sans rien dire."

"Quand je suis sortie, poursuit-elle, j'étais en train de pleurer, et je vais continuer à pleurer pour ce pays. Qu'est-ce qu'ils veulent ? Qu'ils nous laissent tranquilles. Je suis sous le coup de l'émotion, mais le message, c'est qu'on n'a pas peur de ces terroristes, on n'a pas peur d'eux."

Au port de la Goulette, aussi on est sous le choc. A l'heure où nous bouclons, les porte-parole du port n'étaient pas en mesure de rendre compte de la situation au port. Chez Sangho, tour-opérateur spécialiste de la destination, aucun client n'est actuellement à Tunis.

C'est la première fois qu'un musée est visé par une attaque terroriste en Tunisie.

Caroline Revol, avec Elodie Auffray à Tunis

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