Mieux positionné et plus légitime sur le créneau, le groupe étoffe son offre d’hôtels de luxe et haut de gamme en France.
Chez Accor, le segment luxe et haut de gamme se concentre aujourd’hui en France sur 3 marques et 45 hôtels, essentiellement à Paris-Ile de France et dans les régions PACA et Rhône-Alpes : 22 MGallery, 12 Pullman et 11 Sofitel, qui accueillent au total environ 2,5 millions de clients par an.
"2015 est une année d’accomplissement. Notre ambition est d’être l’un des piliers du luxe dans le monde, explique Christophe Alaux, directeur général HotelServices France. Nous sommes Français, la France est leader mondial sur le secteur du luxe et nous revendiquons nos racines. Il y a également une raison économique : la valorisation pour le groupe. Enfin, nous avons une envie et un savoir faire que nous voulons exploiter."
La stratégie d’Accor en France ? Se démarquer : "nous avons cherché à créer une cohérence et à nous repositionner avec des éléments distinctifs comme l’audace, car on ne peut pas être banal dans le luxe ! Nous avons ainsi réinterprété des lieux, comme la piscine Molitor à Paris, et invité des grandes signatures de la décoration et de la gastronomie pour aider les trois marques à s’installer."
Du nouveau chez MGallery, Sofitel et Pullman
Les propriétaires d’hôtels concernés eux-mêmes ont joué le jeu : "ils ont investi plus de 300 millions d’euros ces deux dernières années pour des rénovations", se félicite Christophe Alaux.
Prochaine étape, le lancement de nouveaux établissements ou la rénovation d'hôtels estampillés luxe : le Sofitel Paris Le Faubourg à Paris le 5 mars (avec un décor de Didier Gomez et une table du chef Yannick Alléno), le MGallery Hôtel des Cures marines à Trouville en avril (griffé Jean-Philippe Nuel), le Pullman Paris Roissy Charles de Gaulle Airport l’été prochain (du designer Christophe Pillet), puis, dans des quartiers de Paris plus inattendus, un MGallery Hôtel de l’Echiquier dans le Xe arrondissement et un autre MGallery à Bastille.
"A Paris comme à New York, une clientèle plus jeune et plus internationale se développe ailleurs que dans les beaux quartiers prestigieux, note Christophe Alaux. Nous nous développons dans l’Est parisien car nous voulons être pionniers."
Céline Baussay