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Production

Travel Europe joue la transparence sur Donatello


Publié le : 12.02.2015 I Dernière Mise à jour : 12.02.2015
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Helmut Gschwentner, Dg de Travel Europe, Pascale Gaston, directrice opérationnelle, et Muriel Bougeard, directrice commerciale de Visit Europe. ©SJ I Crédit photo

Le groupe autrichien assure se reposer désormais sur ses ressources internes pour se développer sur l'Italie à la suite de la non-reprise de Donatello.

Kbis dans une main, les statuts de Welcome Donatello dans l’autre, Helmut Gschwentner, le Dg de Travel Europe, jure ses grands dieux de sa bonne foi concernant sa tentative de reprendre Donatello. "C’était une surprise que la direction de Donatello nous sollicite le 19 décembre dernier. Ce projet représentait une opportunité et je considère toujours que ce TO aurait été complémentaire de notre activité et plus particulièrement sur l’Italie où il possède un vrai savoir-faire", déclarait-il hier à l'occasion d'une conférence de presse tenue dans les locaux parisiens de Visit Europe.

L’enjeu était important. Face aux 10 000 clients Italie de Visit Europe/Travel Europe pour l’exercice 2014 (contre 7 000 en 2013), Donatello représentait 14 000 pax sur Venise, 8 000 pax sur Rome, 20 000 sur la Sardaigne – en clubs notamment – sans oublier la Sicile et les circuits.

Mais sa rigueur autrichienne s’est heurtée à la lenteur et la complexité de l’administration française dans cette affaire, la grève des greffiers ayant sonné le glas de ses ambitions. "Nous tablions sur une réponse rapide afin d’assurer une reprise rapide de l’activité de Donatello et assurer l’ensemble des départs. Or le juge était incapable de nous garantir une date précise avant la fin février. Au rythme où allaient les choses, la nouvelle brochure n’aurait été présente en agences que mi-mars dans le meilleur des cas. Le timing était devenu beaucoup trop risqué, d’où notre décision de retirer notre offre", ajoute-t-il.

Un retrait également dicté par certains contrats hôteliers qui n’étaient plus garantis, notamment pour le club en Sardaigne. Et par les critiques qui commençaient à pleuvoir sur Travel Europe concernant la reprise de "seulement" 19 salariés dont les 11 ex-Marmara. "Ce ne sont pas des personnes mais des intitulés de poste qui étaient définis afin de faire tourner ce projet. Si vous rachetez une société, il faut une continuité et conserver un savoir-faire", lance-t-il pour se défendre de toute collusion avec la famille Vighier.    

Welcome Donatello transformée en Visit Invest

Fort d’un capital de 500 000 € et de Visit Europe comme unique actionnaire, Welcome Donatello a donc été mis en stand-by et des démarches ont déjà été engagées pour renommer cette société Visit Invest. De quoi néanmoins faire une offre sur la marque ? "Notre objectif inititial n’était pas que la reprise de la marque, même si celle-ci est forte", ajoute Helmut Gschwentner, qui n’exclut toutefois pas de faire une offre sur celle-ci quand la liquidation aura été prononcée. "Dans le package de reprise, il y avait aussi la licence d’utilisation pour le système de réservation BtoB Comet et le logiciel de configuration des voyages", souligne-t-il.

Les équipes parisiennes, qui ont travaillé dur sur le projet de reprise, semblent elles avoir déjà tourné la page. "Le développement sur l’Italie se fera en interne par un enrichissement de notre production", assure Pascale Gaston, la directrice commerciale du TO Visit Europe, qui pèse 16 M€ de chiffre d’affaires pour 25 000 clients individuels (les groupes étant désormais intégrés aux résultats de la maison mère autrichienne). Encore limitée, l’offre se compose en effet à ce jour de deux circuits et de week-ends à Venise et Rome.

Les contacts avec la famille Vighier ne sont pas rompus

Des recrutements parmi les salariés de Donatello laissés sur le carreau ne sont pas à exclure. Enfin, et c’est loin d’être un détail, des tests de la technologie Comet tout juste mise en place chez Donatello et appartenant à la famille Vighier sont envisagés.  

"Donatello était une belle opportunité mais cet échec n’est pas une catastrophe. Travel Europe est encore là et va se développer en France. Visit Invest ne sera pas liquidé et sera prêt à investir dans des sociétés complémentaires de notre business", souligne Helmut Gschwentner en conclusion.

Stéphane Jaladis
 

 

 

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