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Transport

aérien - Terrorisme : le survol du Pakistan déconseillé à faible altitude


Publié le : 02.02.2015 I Dernière Mise à jour : 02.02.2015
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I Crédit photo Les 24 000 pieds cités par l’EASA pour le survol correspondent à l’altitude à laquelle les missiles à faible portée ne sont plus dangereux. ©DR

L’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) avertit les compagnies aériennes. Le Pakistan dénonce une mesure "sans fondement".

A la suite d’informations reçues de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) à Paris, l’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) recommande aux compagnies aériennes une "extrême prudence" lors du survol du Pakistan en raison d'un risque "d'attaques terroristes potentielles".

Elle les invite à ne pas voler en dessous de 24 000 pieds (environ 7 300 mètres). Le bulletin de l'agence européenne s'appuie sur un document de la DGAC qui demande aux compagnies aériennes françaises de ne pas survoler le Pakistan.

L'autorité pakistanaise de l'aviation civile (CAA) a dénoncé ces recommandations européennes, affirmant dans un communiqué que l'espace aérien pakistanais était "sûr". "L'émission de telles recommandations par quelque autorité que ce soit, ou simplement mettre en doute la sûreté de l'espace aérien pakistanais, est absolument sans fondement", a réagi l'autorité, précisant qu'environ 1 200 vols passaient chaque jour dans l'espace aérien du pays. Le Pakistan n’apprécie pas que l’on mette en doute la sûreté de son espace aérien.

OACI cherche à ne fâcher personne

Mais surtout, en n’utilisant pas ses couloirs de vol, le pays est privé de juteuses redevances de survol et d’utilisation du contrôle aérien, payées en devises. On notera que ce type d’avertissement aurait dû être diffusé par l’Organisation de l’aviation civile internationale, qui a pourtant été sollicitée pour cette mission après que le Boeing B777 de Malaysia Airlines (vol MH17) a été abattu au-dessus de l’Ukraine. Mais l’OACI, structure onusienne, cherche à ne fâcher personne, d’où sa frilosité vis-à-vis de ce type d’information.

Les 24 000 pieds cités par l’EASA pour le survol correspondent à l’altitude à laquelle les missiles à faible portée ne sont plus dangereux. Ces engins sont possédés par des groupes terroristes. En fait, les avions de ligne en croisière volent à des altitudes de l’ordre de 30 000 pieds et peuvent survoler sans risque le Pakistan.

Ainsi les temps de vol au départ de Paris pour les liaisons vers l’Inde voisine ne sont pas modifiés. Le problème se pose quand les avions doivent descendre pour atterrir sur un aéroport du Pakistan.

En revanche, le survol, même à très haute altitude, est proscrit par les avions commerciaux au-dessus de régions en guerre où des armées régulières ou d’autres entités mettent en œuvre des missiles de défense aérienne capables de détruire un avion de chasse.

Thierry Vigoureux

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