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Transport

aérien - Latam Airlines affiche ses ambitions au départ de Paris


Publié le : 21.01.2015 I Dernière Mise à jour : 21.01.2015
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Thibaud Morand, directeur commercial France, hier à la Géode, où Latam est partenaire de la diffusion du film "Hidden Universe". I Crédit photo ©DR

Le groupe aérien veut accroître les flux au-delà de son hub de São Paulo grâce à ses nombreuses dessertes au Brésil et vers l’Argentine notamment.

Près de trois ans après la fusion de la compagnie chilienne Lan et de la brésilienne Tam, le groupe Latam a organisé hier soir à la Géode à Paris une présentation de son activité en France. Une opération de communication destinée à accroître sa visibilité et sa notoriété même si les formations en direction des professionnels sont nombreuses. Latam dispose en effet d’une équipe de 50 personnes en France.

Ce rendez-vous a d’abord été l’occasion de revenir sur les nouveautés de 2014, comme le passage en avril de Tam de Star Alliance à Oneworld, dont Lan était déjà membre. En juillet, le groupe a développé un véritable hub sur l’aéroport de São Paulo en prenant possession du nouveau terminal 3. "80% des connexions sont désormais réalisées en moins de 2h et un grand salon Premium, le plus grand d’Amérique du Sud, a été ouvert pour nos passagers haute contribution dans ce terminal", se félicite Thibaud Morand, le directeur commercial France et Benelux de Lan et Tam.

Si Thibaud Morand ne divulgue pas le nombre de passagers transportés l’an dernier sur la ligne Paris-São Paulo, il précise néanmoins que le taux d’occupation a grimpé de 6 points, à 85% (pour +3 points, à 84%, pour le groupe). A la suite de l’arrêt du vol vers Rio en août 2013, les capacités ont en outre été augmentées de 33% sur la ligne grâce à l’exploitation d’un nouvel appareil B777.

"Le chiffre d’affaires est partagé à 50/50 entre le business et le loisir mais les passagers tourisme, dans lesquels j’intègre le trafic ethnique et VFR, est évidemment plus important", ajoute-t-il. 

Reste qu’avec un vol quotidien Paris-São Paulo contre deux pour Air France, Tam se définit comme "un challenger" qui doit notamment se battre contre le poids du programme de fidélité Flying Blue auprès des sociétés comme des passagers loisirs. "Nous avons une offre alternative intéressante pour les sociétés et un solide programme de fidélité avec Oneworld. Nous mettons en avant notre bon rapport qualité/prix", insiste Thibaud Morand.

Davantage de sièges en classe affaires à partir d'avril 2015

Pour 2015, avec la moitié des passagers qui poursuivent au-delà de São Paulo, le groupe aérien met en avant son réseau en Amérique du Sud avec pas mois de 115 dessertes, et notamment au Brésil avec 41 destinations (Rio, Salvador, Curitiba et Manaus en tête), en Argentine voire au Paraguay. "Le Pérou possède aussi un potentiel important mais la clientèle passe d’abord par Madrid avec un préacheminement sur Iberia de Paris et de la province", note Thibaud Morand. Et d’ajouter : "Sur Buenos Aires, nous sommes obligés d’avoir un positionnement différenciant par rapport à Air France, qui vole en direct de Paris". Une différence qui passe par un tarif plus concurrentiel.

Un nouveau produit sera par ailleurs proposé au départ de Paris sur ses appareils B777 avec la suppression de la première classe et l’agrandissement de la business qui passera de 45 à 56 fauteuils pour devenir la classe Premium Business. L’éco restera inchangée, avec 321 sièges. Le directeur commercial ne désespère pas de voir mis en place sur la ligne début 2016 les futurs Airbus A350, Latam ayant passé pour 5 milliards de dollars de commandes d’appareils (A350, A321, A320neo et B787). "Nous allons harmoniser l’offre tout en conservant une touche propre à chaque compagnie", précise-t-il.

Un avantage pour les voyages itinérants en Amérique du Sud

En direction de la clientèle loisir, le groupe mise sur son South American Airpass, qui permet de faciliter l’élaboration de circuits permettant de se déplacer sur le continent pour aller visiter Rio, l’île de Pâques, les chutes d’Iguazu, le Machu Picchu sans oublier Ushuaia et Valparaiso avec les croisières notamment. "Ce pass est un outil important de développement touristique sur le marché français", considère Thibaud Morand.

Les TO ne sont pas oubliés, le directeur commercial estimant que la fusion entre les deux transporteurs a permis de faire baisser les coûts de l’aérien de 10%, ce qui n’est pas négligeable pour le coût d’un circuit. "Des outils sont à la disposition des voyagistes. Notre rôle est de montrer comment ils peuvent élaborer leurs itinéraires afin de bénéficier de la meilleure tarification possible", conclut-il.  

Stéphane Jaladis


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