Ouvert le 20 décembre, ce nouveau lieu va servir à attirer les groupes pour le Mice.
Après une quinzaine d’années de gestation, de multiples révisions à la hausse d’un investissement aujourd’hui évalué à 300 millions d’euros, le musée des Confluences de Lyon a finalement été ouvert au grand public, le 20 décembre.
Assurément, il ne passe pas inaperçu sur ce site particulier du confluent du Rhône et de la Saône, à l’entrée sud de Lyon. Son bâtiment "nuage et cristal" est l’œuvre de l’architecte Wolf D. Prix : un bâtiment de 180 mètres de long, de 90 mètres de largeur et de 37 mètres de hauteur, pour une superficie totale de 27 000 m².
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Il abrite à la fois des expositions permanentes et des expositions temporaires multidisciplinaires. Le fonds de ce musée, labellisé "Musée de France", compte plus de 2 millions de pièces, qui arrivent majoritairement de l’ex-musée Guimet et de l’ex-Museum d’Histoire naturelle, de Lyon, sans compter les acquisitions. Elles ont pour thèmes l’homme, la biodiversité, l’histoire des sociétés et l'au-delà. Le tarif de base pour adulte est de 9€ et il est recommandé d'accéder au musée via les transports en commun.
Un gros-porteur pour organiser des événements
Mais ce musée hors norme a également vocation à accueillir des conférences, colloques, workshops, cocktails, lancements de produits, dîners de gala… Parmi les prestations, restauration et traiteur sur place sont cosignés de deux Meilleurs Ouvriers de France, le chef Guy Lassausaie et Jean-Paul Pignol, célèbre traiteur lyonnais.
Le site dispose aussi d’une terrasse panoramique, d’un matériel technique sur mesure, d’un jardin paysager de 2 hectares autour du musée et propose des visites privatives de ses espaces d’exposition.
Pour les réunions et séminaires, le musée des Confluences propose un grand auditorium de 300 places et un autre de 118 places, 4 salles de commission, une salle "Rhône" de 130 m² avec vue sur le fleuve, et une salle de réception de 346 m² avec accès à la terrasse panoramique. Mais pour l’accueil des groupes, il faudra attendre le 24 février prochain, quand un accès particulier leur sera aménagé.
Jean-François Bélanger, à Lyon