En visite aujourd'hui au château de Chambord, le président de la République a estimé que l'industrie touristique avait une marge de progression.
Voilà le type de déclarations qui peuvent mettre du baume au cœur à une industrie, à la veille des vacances de Noël : en visite au château de Chambord, le président de la République a souligné l'importance du tourisme dans l'économie française, qualifiant le secteur de "l'une de nos principales industries".
"Il ne faut pas du tout regarder le tourisme comme une activité d'hier, limitée au patrimoine... Non ! C'est une activité de demain car elle va mobiliser beaucoup de nouvelles technologies, beaucoup d'industries nouvelles", a relevé le président Hollande en citant aussi l'hôtellerie, la gastronomie et les métiers d'art.
François Hollande estime qu'il y a "une large marge" de progression sur l'attractivité du pays auprès des touristes étrangers, rappelant notamment que "le touriste chinois a le pouvoir d'achat le plus élevé lorsqu'il vient en France". C'est bien en termes de recettes que le bât blesse en effet : si la France est toujours la première destination mondiale en nombre de visiteurs, elle n'est que troisième en recettes : le tourisme a rapporté 42 milliards d'euros à la France en 2013, pour 84 millions de touristes ; il a rapporté 45,5 milliards d'euros à l'Espagne, pour "seulement" 60,7 millions de touristes.
"Nous avons tout avantage à faire que le tourisme soit notre pétrole, même si le prix du pétrole baisse et que le prix du tourisme va monter", a-t-il plaisanté, avant d'évoquer devant la presse des souvenirs d'enfance, racontant la première fois qu'il avait visité Chambord, avec ses parents.
Longtemps prisé des chasses présidentielles, le parc de 5000 hectares est ceint d'un mur de 32 kilomètres qui en fait le plus grand parc forestier clos d'Europe.