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Transport

aérien - Emirates sur Milan-New York en quotidien : ce que ça va changer


Publié le : 18.12.2014 I Dernière Mise à jour : 18.12.2014
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I Crédit photo Emirates exerce ce droit de cinquième liberté, qui lui permet d'opérer un vol entre deux pays qui ne sont pas son pays d'origine, depuis le service d’hiver 2013. ©jen-davis/NYC Company

La décision de la justice italienne a un impact sur la stratégie des compagnies européennes face à celles du Golfe.

En annulant la décision d’un tribunal administratif régional, le Conseil d’Etat italien autorise Emirates à desservir Milan-Malpensa/New York-JFK au quotidien. L’instance régionale avait donné suite aux demandes d’interdiction d’Assaereo, l’association des compagnies italiennes, l’équivalent de la Fnam, et d’Alitalia.

Emirates exerce ce droit de cinquième liberté depuis le service d’hiver 2013. Il avait été accordé par le gouvernement Berlusconi. Ce dernier, propriétaire du Milan AC, avait obtenu qu’Emirates devienne sponsor du club de foot. Cette règle de l’OACI, qui permet à une compagnie d’un pays tiers d’embarquer ou de débarquer des passagers vers un autre pays, dérange car elle empiète sur les prérogatives de la compagnie nationale. Dans le cas présent, Emirates, avec un Boeing B777, offre 60% de sièges de plus qu’Alitalia, qui vole en Airbus 330. La compagnie du Golfe est aussi la seule à proposer une première classe sur cette liaison.

Comment va réagir Etihad ?

Ce cas d’école est intéressant à d’autres titres. Depuis qu’Alitalia est contrôlée par Etihad, Milan-New York va devenir une bataille Emirates-Etihad par alliances interposées. L’attitude de cette dernière va en dire un peu plus sur l’intensité de sa collaboration avec Air France-KLM. On sait que les liaisons transatlantiques sont exploitées par une coentreprise Air France-KLM-Alitalia-Delta. Etihad va-t-elle réagir à la baisse d’un marché de sa filiale italienne ?

Emirates, par ailleurs, ne manque pas d’occasion de rappeler qu’elle demande des droits de trafic supplémentaires en Europe. Lors du deuxième anniversaire de sa desserte de Lyon, la compagnie de Dubaï a souligné que le taux de remplissage atteignait 80% malgré la mise en ligne d’un Boeing B777, le plus gros appareil de sa flotte avant l’A380. Ce Boeing opère cinq fois par semaine et Emirates souhaiterait que les droits de trafic lui permettent une desserte quotidienne.

T.V.

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