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E-tourisme

Le premier prix G. Toromanof est décerné à l'agence Les Covoyageurs


Publié le : 11.12.2014 I Dernière Mise à jour : 11.12.2014
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I Crédit photo Aude Parlebas et Sarah Lopez, entourées d’Emmanuel Toromanof (APST) et de Marianne Chandernagor (Mondial du tourisme), lors de la remise du prix Georges Toromanof par l’AFST. ©F.Brunel

Destinée aux célibataires et familles monoparentales, l'agence en ligne a été récompensée par l'AFST. 

Aude Parlebas et Sarah Lopez, fondatrices de l’agence en ligne Les Covoyageurs (www.les-covoyageurs.com), ont laissé le temps d’une journée leur entreprise montpelliéraine entre les mains de leur première salariée, pour venir à Paris recevoir le prix Georges Toromanof. Un prix que l’Association française des seniors du tourisme a mis en place cette année pour saluer des réalisations touristiques qui apportent une véritable valeur ajoutée au consommateur.

Les seniors du tourisme ont épluché une trentaine de dossiers et ont été séduits par le créneau choisi par Les Covoyageurs, à savoir les célibataires et les familles monoparentales, mais aussi par la manière d’utiliser la généralisation des réseaux sociaux pour vendre du voyage.

En effet, le site Internet donne la possibilité aux voyageurs d’entrer en contact en se créant un profil, en publiant des photos de leurs voyages et de voir ainsi qui partira sur tel ou tel départ. Déjà 10 000 personnes s’y sont inscrites.

Lancement en mars 2013

Les deux jeunes femmes avaient l’idée de ce créneau depuis une dizaine d’années mais ont attendu d’acquérir de l’expérience dans le secteur (elles ont notamment travaillé chez Nouvelles Frontières et ClubAventure) avant de se lancer. Après deux ans de préparation intensive, elles ont mis en ligne leur site en mars 2013 et ont depuis réussi à faire voyager plus de 1 500 personnes (en groupe de 4 à 15) dépassant largement leurs objectifs. Pour mémoire, dans la rubrique Nouvelle Entreprise du Tour Hebdo daté de mai 2013, elles annonçaient 150 voyageurs d’ici la fin de l’année…

Un succès qu’elles expliquent par trois raisons principales. D’abord, la portée de leur créneau : "Avec 18 millions de célibataires et 2,5 millions de familles monoparentales, on ne peut pas dire que nous nous adressons à une niche", estime Sarah Lopez. Mais aussi, leur complémentarité : Sarah Lopez est en charge du marketing et Aude Parlebas de la production.

Enfin, l’investissement réalisé pour donner de la visibilité à leur site. "Nous nous sommes entourées d’une bonne attachée de presse, ce qui nous a notamment permis de passer dans des émissions comme Télématin, et nous avons pensé le site en fonction du référencement en faisant appel à une agence spécialisée. Cela nous permet d’éviter l’achat de mots-clés auprès de Google mais de figurer dans les premiers résultats de recherche pour les voyages entre célibataires", précise Sarah Lopez.

De nouveaux défis

Ravies de leur développement rapide et de cette reconnaissance de la part des professionnels, les deux entrepreneuses n’ont pas l’intention de s’endormir sur leurs lauriers. Leur prochain défi, trouver des solutions pour davantage automatiser les réservations aériennes et les convocations à l’aéroport, probablement en prenant un GDS. "L’aérien occupe 60% à 70% de notre temps et la situation devient très compliquée en cas d’annulations de vols ou de demandes de dernière minute en haute saison", explique Aude Parlebas.

Parallèlement, elles prévoient le lancement d’un site mobile, d’une appli et le développement de leur production, qui se compose déjà d’une centaine de voyages en France et à l’étranger (circuits, randonnées, thématique golf, activités pour les enfants de familles monoparentales…) sur 25 destinations.

Des nouveautés qu’elles pourront mettre en avant lors du prochain Mondial du tourisme, en mars : avec le prix Georges Toromanof, elles ont gagné un stand dans l’espace Innovations & Tendances, nouveauté 2015. Une belle visibilité pour atteindre leur nouvel objectif, 2 000 à 3 000 voyageurs par an, et monter en puissance sur les familles monoparentales, qui ne représentent pour le moment que 30% de l’activité.

Florence Brunel

 

 

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