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Production

Directours s’ouvre aux agences de voyages


Publié le : 04.12.2014 I Dernière Mise à jour : 04.12.2014
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Corinne Louison, directrice générale de Directour, et Olivier Kervella, Pdg du groupe NG Travel. I Crédit photo ©SJ

Le TO BtoC du groupe NG Travel va vendre une dizaine de forfaits cet hiver et une cinquantaine l’été prochain via le site pro de Boomerang/Ileatours.

C’est une annonce de taille qu’a faite ce matin Olivier Kervella, le patron du groupe NG Travel, en dévoilant la nouvelle politique de distribution de Directours, sa marque BtoC haut de gamme, qui s’ouvre à la vente aux agences de voyages. Cette commercialisation, qui concernera une dizaine de forfaits cet hiver (vol + hôtel 5*) et une cinquantaine l’été prochain, sera opérée au travers du site pro de Boomerang/Ileatours.

"Nous avions déjà des demandes d’agences. Cette stratégie découle de la montée en puissance de nos engagements sur certains hôtels afin de disposer de tarifs agressifs. Des établissements sont en outre des exclusivités sur le marché français", explique-il. Et de citer parmi les hôtels avec stocks l’Alabama aux Canaries, le Medhufushi aux Maldives, l’Avra Imperial et le Daios Cove en Crète, le Sani Beach et le Marbella Beach à Corfou, l’Olivia Ikos près de Thessalonique… "La totalité de la production séjour sur les Maldives, Bali et la Thaïlande sera également proposée", ajoute Corinne Louison, Dg de Directours.  

Dans le même temps, Directours conserve son projet d’ouvrir des agences physiques, avec six boutiques en étage et sur rendez-vous prévues à un rythme de deux inaugurations par an. Nantes et la région Paca tiennent la corde. "C’est un élément de réassurance aussi pour le client, avec un panier moyen qui s’élève à 5 300 €", ajoute-t-elle. Déjà, les agences de Lyon ouvertes en janvier 2012 et de Toulouse en avril dernier ont contribué à la croissance respectivement de 80% et 35% des ventes sur les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.


Une nouvelle application iPad de voyages sur mesure


Dans sa stratégie multicanal, Directours lance par ailleurs une application iPad dédiée à la création de voyages sur mesure sur ses destinations (Amériques, Europe, Asie, îles, Grèce, Emirats). "D’ores et déjà, 35% du trafic de notre site provient des tablettes, et plus particulièrement des iPad en raison de notre clientèle CSP+", note Olivier Kervella.

Développée avec Orchestra, très performante et permettant un lien avec l’expert qui réalisera en 24h le devis correspondant au voyage désiré, cette application doit permettre à Directours de fidéliser sa clientèle (avec déjà 40% de réachat d’une année sur l’autre) et de la développer. "Nous visons 20 000 téléchargements à 50/50 entre clients actuels et prospects", ajoute Olivier Kervella, qui prévoit, si le succès est au rendez-vous, une version pour iPhone avec uniquement des propositions inspirationnelles de voyages.

L’autre objectif de cette application est de réduire la dépendance à Google et les coûts, ceux de l’Apple Store étant moindre par rapport au million d’euros que le TO laisse chaque année dans les caisses du moteur de recherche américain. Les liens publicitaires affichés sur Google sont à l’origine actuellement d’un tiers des ventes de Directours.



Une croissance de 6% du CA en 2014

Ces projets et l’ouverture de nouvelles destinations (Alaska, Afrique du Sud, Costa Rica, Equateur-Galapagos, Australie) doivent permettre à Directours d’afficher en 2015 un nouvel exercice de croissance. Avec 18 000 clients, le TO a en effet réalisé un CA de 37 M€ en 2014, en augmentation de 6%. "C’est moins bien que prévu car nous affichions une hausse de 12% jusqu'en septembre et la sortie de liste "rouge" du MAE, dont beaucoup de pays figurent dans notre top 10", regrette le Pdg.

Si la Grèce progresse de 30%, les Canaries de 20%, les Etats-Unis de 15%, Maurice de 12%, à l’inverse les Maldives plongent de 15%, Dubaï et Abu Dhabi de 15%, Oman de 12% et les city breaks à New York et en Europe de 20% à 25%. La faute pour ces derniers à la désintermédiation. "Le client préfère avoir le contrôle de son voyage même si au final celui-ci sera plus cher comparé à nos tarifs négociés", constate Olivier Kervella avec philosophie.



Stéphane Jaladis   

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