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Production

P. de Izaguirre (TUI France) : "Marmara aura les prix les plus compétitifs du marché en 2015"


Publié le : 02.12.2014 I Dernière Mise à jour : 02.12.2014
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Olivier Roche, directeur e-commerce de Marmara, et Pascal de Izaguirre, président de TUI France, ce matin au siège du groupe. I Crédit photo ©SJ

Après avoir réduit la voilure durant plusieurs saisons et recentré son offre sur la Méditerranée occidentale, le TO accroît de 5% ses capacités sur l’été 2015.

Alors que Marmara ouvre aujourd’hui ses réservations "1ères minutes" pour la saison estivale 2015, le groupe TUI France a présenté ce matin ses ambitions de croissance pour sa marque mainstream qui pèse 700 000 clients par an. Le TO, qui continue de monter son offre en qualité, entend notamment améliorer son image et sa perception qualitative auprès du grand public. "Cela va nous permettre de toucher de nouvelles clientèles", considère Pascal de Izaguirre, le président de TUI France, qui souligne le travail effectué pour sortir les hôtels ne correspondant plus aux nouveaux standards.

Marmara renouvelle ainsi 30% de son offre et développe d’abord ses clubs, avec 42 unités pour la saison été 2015 contre 37 en 2014, et des nouveautés à Lanzarote, Agadir, en Sicile, à Kos, Antalya et Bodrum. "Le groupe privilégie désormais des unités de taille moyenne, de 200 à 300 chambres, qui se caractérisent par la qualité de leurs infrastructures et leur localisation", explique le dirigeant.

"Le taux de satisfaction de nos clients a déjà progressé cet été, pour atteindre 7,5 sur 10, contre 6,8 en 2013. Et 80% de notre offre sera classée en 4M et 5M", se félicite-t-il, rappelant par son discours les annonces récurrentes d'Henri Giscard d’Estaing, le patron du Club Med, dans le cadre de la montée en gamme engagée depuis dix ans par la marque au trident. Pour autant, Marmara se verrait plutôt récupérer la clientèle n’ayant plus les moyens en période de crise de se payer le Club Med version "4 et 5 tridents". "Nous souhaitons être les plus compétitifs. Nous y tenons et nous y veillons", martèle ainsi Pascal de Izaguirre, en dévoilant des tableaux comparatifs de prix semaine par semaine avec ses principaux concurrents.

Multiplier par trois les clients sur les concepts différenciés du groupe

En parallèle, TUI France met le turbo sur la programmation des concepts clubs développés par le groupe, avec 25 clubs contre 12 cette année. La production affiche ainsi 7 nouveaux SplashWorld, qui sont très prisés des familles (en Andalousie, à Minorque, Marrakech, Monastir, Rhodes, Crète et Antalya), mais aussi 3 Suneo, 3 Magic Life et 1 Couples supplémentaire. "L'objectif est de multiplier par trois en 2015 le nombre de clients sur nos clubs différenciés", assure-t-il.

Pour alimenter ces établissements, TUI France renforce son offre aérienne depuis la province (68% des départs, contre 60% en 2014) avec 200 vols hebdomadaires depuis douze villes et quatre avions basés à Paris, Lille, Lyon et Nantes. "Ce plan de vol sera notre force de frappe", assure Pascal de Izaguirre. D’autant que celui-ci est désormais largement opéré vers des destinations jugées sécures par la clientèle, avec l’Espagne passée en destination n°1 du TO (20% des ventes en 2014 et 25% prévu en 2015), devant la Grèce. "L’Espagne enregistre déjà une hausse de 58% de forfaits vendus entre octobre 2014 et mars 2015", se félicite le patron de TUI France.

Retour à la profitabilité prévue pour l'exercice 2015-2016

Autre motif de satisfaction, il assure que la situation financière de Marmara s’améliore grâce notamment à la disparition des contrats hôteliers peu performants, à la mise en place d’un CRM efficace (qui génère déjà 20% des réservations sur le site Marmara) et à des marges meilleures sur les clubs en Grèce, Italie et Espagne par rapport à ceux d’Afrique du Nord.

"Sur l’hiver, 57% des stocks sont déjà vendus. L’évolution du trafic est meilleure que la baisse des capacités. Sur l’exercice 2014-2015, le chiffre d’affaires progressera compte tenu des capacités en hausse, du mix prix et mix destination", conclut Pascal de Izaguirre, qui prévoit toujours un quasi-équilibre pour cet exercice et le retour à la profitabilité sur le suivant, en 2015-2016.

S.J.

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