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Club Med : les Français ne représentent plus que 36% de la clientèle


Publié le : 28.11.2014 I Dernière Mise à jour : 28.11.2014
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Le Pdg du Club Med, Henri Giscard d'Estaing (à gauche), et Michel Wolfovski, son Dg délégué et directeur financier. I Crédit photo ©SJ

Le groupe a perdu 9 M€ en 2014, et assure qu'il prévoit un retour dans le vert pour 2015, grâce à la baisse de certains coûts et aux marchés en forte croissance.  

En pleine OPA, le Club Méditerranée a dévoilé ce matin ses résultats annuels 2014, marqués par une nouvelle perte nette de 9 M€ (et de 12M€ part du groupe). "Le résultat a été impacté par des facteurs exceptionnels, avec 13 M€ de coûts de fermeture et de sortie de Villages comme Pompadour, El Gouna, Djerba la Fidèle…, et 6 M€ d’autres coûts dont 3 M€ de frais liés à l’OPA pour le règlement d’avocats, de juristes, d’experts…" a expliqué Michel Wolfovski, directeur général délégué et directeur financier du Club Med.



Le chiffre d’affaires consolidé s’est élevé à 1,381 milliard d’euros, en recul de 1,9%, pour 1,231 million de clients, chiffre stable comparé à l’exercice précédent. La part de clients en 4 et 5 tridents a encore progressé, de 0,4 point, à 73,2%. L’offre continue, il est vrai, de monter en gamme avec, cet hiver, 80% de Villages 4 et 5 tridents (+2 points). "Nous n’avons plus de Village 2 tridents depuis la sortie de Pompadour et nos 19 Villages 3 tridents fonctionnent bien. Il n’est pas prévu de les fermer dans les trois prochaines années", a-t-il précisé.

Une perte de 39 000 clients sur les marchés français et belge

La zone Europe-Afrique a continué de souffrir sur l’exercice. La part de la France dans le total de clients continue de diminuer, passant de 43% en 2009 à 36% en 2014, de 51% à 43% en intégrant la Belgique, soit 745 000 clients contre 784 000 un an plus tôt. Le groupe réaffirme néanmoins gagner des parts de marché sur le marché français, faisant mieux que les chiffres du Seto.

"Nous ne souhaitons pas continuer à perdre des clients en France mais notre stratégie est d’étaler le risque afin d’avoir à terme un tiers de clients français, un tiers de clients issus de marchés matures tels les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, et un tiers de marchés à forte croissance comme la Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud et la Russie", nous a précisé ce matin Michel Wolfovski.

Le Club Med a ainsi compensé ces pertes par les gains notamment de 25 000 clients chinois (dont 20 000 de Chine), 7 000 Américains et Canadiens et 5 000 Brésiliens. "Le nombre de clients chinois augmente de 20% par an depuis dix ans et ils deviendront notre deuxième clientèle en 2015. Le cap des 200 000 clients chinois sera atteint en 2015 voire début 2016."

La crise, les consignes du MAE et Ebola pèsent sur les ventes hiver

L’année 2015 s’annonce de fait encore contrastée selon les zones émettrices, qui affichent cette saison des capacités stables. Si le volume d’activité cumulé au 22 novembre est ainsi en hausse de 2,7% en moyenne, il grimpe à +12,8% pour les Amériques, à +4,8% sur l’Asie mais reste "flat", à 0,1%, sur l’Europe-Afrique. Surtout, cette dernière zone enregistre un plongeon de 18,8% sur les huit dernières semaines. "Nous sommes touchés par un environnement économique, géopolitique et sanitaire défavorable", justifie Michel Wolfovski.

Si la montagne affiche des réservations en hausse de 5%, avec l’ouverture très attendue du Village de Val-Thorens, et si les clubs en long-courrier sont plébiscités, l’offre moyen-courrier est à la peine, avec des prises de commandes en baisse de 66% sur Sinai Bay, en Egypte, de 49% sur Cap Skirring, au Sénégal… "Le Maroc résiste ; il est légèrement négatif", ajoute Michel Wolfovski.

Le Dg délégué annonce toutefois "un retour dans le vert du groupe pour l’exercice 2015". Et de mettre en avant pour cela des coûts exceptionnels d’OPA qui auront disparu, des frais réduits pour la dette, des coûts de sortie et de fermetures de Villages ramenés à 2 M€… "Les 75 M€ dépensés en trois ans pour sortir et fermer des Villages sont derrière nous. Les zones Asie et Amérique vont nous permettre de compenser la baisse d’activité et de rentabilité de la zone Europe-Afrique", estime-t-il en conclusion.

Stéphane Jaladis

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