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Réceptif

ParisCityVision pousse les régions au départ de son hub parisien


Publié le : 28.11.2014 I Dernière Mise à jour : 28.11.2014
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I Crédit photo Les châteaux de la Loire (ici Chambord) comptent parmi les circuits les plus demandés au sein de l'offre de ParisCityVision en dehors de la capitale. ©DR

Le groupe réceptif renouvelle sa flotte d'autocars via un contrat d'affrètement, afin d'accompagner le développement de la demande en dehors de Paris intra-muros.

ParisCityVision vient de renouveler son contrat d'affrètement d'autocars pour cinq ans supplémentaires avec Visual, filiale de Veolia Transdev, pour toutes ses excursions en autocars de tourisme.

L'opération doit permettre au réceptif "d'accompagner la production et son évolution", qui suit la progression de la demande de circuits accompagnés en région au départ de Paris, comme l'explique Anne Yannic, la présidente de ParisCityVision : "Dans l'ensemble, la tendance de l'activité est stable en 2014, mais nous constatons un glissement des réservations vers l'Ile-de-France et la province" au détriment de Paris intra-muros.

L'évolution se fait notamment en faveur de Giverny et Versailles, à proximité de Paris, mais aussi vers les châteaux de la Loire, la région des caves de Champagne ou les régions du tourisme de mémoire, alors que le Mont-Saint-Michel reste stable.

Paris est utilisé comme base de départ, pour des excursions ou des circuits qui vont de l'AR journée au tour de France de 12 jours. La marque Paris est un point d'entrée, notamment sur le Web, plus fort que la marque France, souligne aussi la dirigeante.

"Il y a deux aéroports d'entrée pour les touristes en France : Nice, très axé sur un tourisme balnéaire et de loisir, et Paris, qui permet de proposer une offre en étoile"
, souligne Anne Yannic, qui met en avant une offre d'autocars renouvelée à 80% dès l'été prochain, pour les grands véhicules de 78 et 70 places.

Ces derniers promettent "une meilleure visibilité, un système audio perfectionné [chaque guide peut parler à son groupe de clients dans sa langue, ndlr], une meilleure assise…"

L'hiver démarre mieux que l'an dernier

L'ensemble de la production hors Paris intra-muros représente aujourd'hui "une petite moitié" de l'activité, alors que l'autre moitié se concentre encore dans la capitale.

Si Paris accuse une "légère baisse", c'est, selon Anne Yannic, pour des raisons de budget : "Depuis deux ou trois ans, on constate une vigilance accrue des dépenses pour la clientèle qui séjourne à Paris", notamment sur l'offre de soirées (Lido, Moulin Rouge…), qui s'affichent à partir de 205 € pour un dîner-spectacle avec transport sur le site de l'opérateur.

Plus globalement, la dirigeante se veut "très alignée sur la vision et le potentiel" exprimés par Laurent Fabius à l'issue des Assises du tourisme en juin dernier, et plus récemment avec les déclarations d'Emmanuel Macron, notamment sur le travail le dimanche et la création de zones touristiques à dimension internationale.

Elle déplore cependant "une mise en œuvre très difficile due aux différents blocages" inhérents au fonctionnement de la France et au calendrier politique. "On perd un temps fou", conclut-elle, tout en se réjouissant que les réservations hiver démarrent mieux que l'an dernier à la même époque. "Tout porte à croire que l'année 2015 s'affichera en croissance"

V.D.

LIRE AUSSI NOTRE GRANDE INTERVIEW D'ANNE YANNIC PARUE EN DÉCEMBRE 2013 DANS LE MAGAZINE

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