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Réceptif

A. Yannic (CityVision) : "On assimile trop l'APST à la sauvegarde de la profession"


Publié le : 27.11.2014 I Dernière Mise à jour : 27.11.2014
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I Crédit photo Anne Yannic, présidente de CityVision, s'interroge sur le fait de savoir si l'entreprise restera adhérente de l'APST l'an prochain. ©DR

Les réactions de professionnels se multiplient sur l'épineuse question de la garantie financière. La présidente du leader des réceptifs livre à Tour Hebdo sa réflexion sur le sujet.

Les suites du rendez-vous de lundi dernier sur l'avenir de la garantie financière, entre les équipes du ministère de l'Economie et les représentants de la profession, demeurent très attendues par les opérateurs de voyage.

S'ils n'ont pas tous les mêmes intérêts dans cette affaire, une constante revient dans la plupart des commentaires : certes, l'Association professionnelle de solidarité du tourisme (APST) joue un rôle majeur pour la profession, mais il serait problématique que l'organisme se retrouve en position de monopole pour délivrer la précieuse garantie financière permettant d'exercer le métier, et fasse la pluie et le beau temps.

C'est en substance ce qu'exprime Anne Yannic, la présidente du groupe CityVision, le premier opérateur réceptif français, qui réalise environ 100 M€ de volume d'affaires annuel (pour un CA consolidé de 80 M€). "Je ne peux pas accepter qu'un fournisseur m'annonce qu'il va doubler ses tarifs d'une année sur l'autre", souligne la dirigeante, qui dit comprendre la décision de Voyageurs du Monde de quitter l'APST. "C'est compliqué pour une entreprise de faire face à un doublement de cotisation."

Pourquoi immobiliser des fonds dans l'achat de foncier ?

Du coup, elle assure "faire ses calculs", ne pas exclure de quitter l'Association de solidarité et de trouver un autre garant. "On assimile un peu trop l'APST à une mission de sauvegarde de la profession", précise-t-elle.

Pour autant, elle reconnaît la nécessité de "sécuriser l'ensemble du système" proposé par l'organisme, qu'elle juge "très important pour les petits intervenants". Anne Yannic partage l'avis de nombreux acteurs du secteur, qui considèrent que la situation de l'association vient en partie du "laxisme de la gestion passée, qui revient à faire assumer par tous la solidarité vis-à-vis d'acteurs qui font notoirement un usage "limite" des fonds déposés par les clients".

En tant qu'administrateur du Snav, Anne Yannic déplore aussi "une mesure prise rapidement et de manière peu consensuelle", et se pose la question de la pertinence pour l'APST "d'investir dans de l'immobilier, et de ne pas rendre liquide ses réserves".

Interrogé la semaine dernière sur ce sujet par Tour Hebdo, Raoul Nabet a d'ailleurs assuré qu'il cherchait à emprunter à nouveau pour acheter les étages que l'APST ne possède pas dans l'immeuble de l'avenue Carnot à Paris : "Je ne comprends pas cette logique qui consiste à immobiliser des fonds et à contracter une dette dans une période peu faste", confirme la présidente de CityVision.

Comme les autres opérateurs de voyage, elle attend avec impatience la position du ministère sur l'arrêté censé entrer en vigueur le 1er janvier, et fait ses comptes

V. Dennemont

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