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Réceptif

La taxe de séjour s'appliquera aussi aux opérateurs CtoC comme Airbnb


Publié le : 31.10.2014 I Dernière Mise à jour : 31.10.2014
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I Crédit photo Les sites de location d'hébergements entre particuliers, comme Airbnb, Bedycasa ou Sejourning, sont désormais aussi concernés par la taxe de séjour. ©DR

Laurent Fabius a annoncé aujourd'hui le barème de la taxe de séjour qui touchera les hôtels, mais aussi les sites de réservations d'appartements entre particuliers.

Laurent Fabius, en sa qualité de responsable du Tourisme au sein du ministère des Affaires étrangères, a annoncé vendredi les nouveaux barèmes de la taxe de séjour qui toucheront en France les hôtels, mais aussi les échanges d'appartements, type Airbnb, comme le souhaitaient les professionnels du secteur, rapporte l'AFP. Un amendement au projet de budget sera déposé ce vendredi, a-t-il expliqué lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel.

LIRE : LAURENT FABIUS : "LE TOURISME EST UNE PÉPITE POUR LA FRANCE"

Selon une source gouvernementale, cet amendement devrait être examiné à l'Assemblée nationale "dès la semaine prochaine". Laurent Fabius a qualifié ces hausses de "raisonnables", car elles sont moins fortes que ce qui avait pu être envisagé, et "modernes", car elles toucheront des hébergements non traditionnels et accessibles via Internet, comme la location chez les particuliers.

Le ministre avait à cœur, depuis ses déclarations sur le potentiel de l'industrie touristique pour la France à l'issue des Assises du tourisme en juin dernier, d'apparaître comme favorable au secteur, tout en prenant en compte la nécessité de générer des recettes à court terme. Le barème, qui sera présenté dans le cadre du projet de loi de finance (PLF) 2015, tient lieu à ce titre de compromis.

Concrètement, les hôtels non classés et "établissements de caractéristiques équivalentes" seront taxés à hauteur de 0,75 euro, contre 0,40 euro par jour. Cette taxe affectera désormais aussi les hébergements dits non traditionnels, type Airbnb. Les établissements comportant une seule étoile resteront taxés à 0,75 euro par personne et par nuit. La taxe est aussi inchangée pour les deux étoiles, à 0,90 euro.

Mais elle passe de 1 à 1,50 euro pour les trois étoiles, et de 1,50 à 2,25 euros pour les quatre étoiles, et double pour les cinq étoiles, passant de 1,50 à 3 euros. Enfin, une taxe spécifique aux palaces (jusqu'ici classés dans les cinq étoiles et plus) est créée, à 4 euros par personne et par nuit.

Airbnb, Bedycasa ou Sejourning chargés de prélever la taxe

Au début du mois d'octobre, un rapport d'étape proposait des hausses plus importantes, avec un doublement des taxes à partir de la troisième étoile. "On ne peut pas attirer les touristes si on augmente les taxes trop fortement", a estimé le ministre auprès de la presse.

Le gouvernement souhaite aussi taxer les nouvelles formes d'hébergement, qui se développent via Internet, comme Airbnb, Bedycasa ou encore Sejourning, en faisant de ces sites Web des représentants fiscaux des particuliers hébergeurs.

Les montants collectés par les sites concernés "seraient reversés directement aux communes. Pour les hébergeurs ayant mis à la location des biens classés, les montants prélevés par les plates-formes viendraient s'ajouter aux montants totaux dus à la commune ; à charge pour eux de payer la différence en fin de période", précise la source gouvernementale.

De leur côté, l’Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) et le GNC (Groupement national des chaînes hôtelières) constatent l’augmentation de la taxe de séjour. Elles saluent néanmoins "les propositions visant à assurer une meilleure équité fiscale entre les différents types d’hébergement".

Les deux organisations professionnelles rappellent au passage que le secteur représente 17 000 hôtels en France et 190 000 salariés. Elles anticipent le fait que "cette mesure nationale va pénaliser le pouvoir d’achat de nos clients dont deux tiers de Français, mais aussi les investissements de nos entreprises (rénovation, numérique, mise aux normes). L’Umih et le GNC demandent à être associés à la rédaction des futurs décrets.

V.D. avec AFP

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