Selon la presse locale, des milliers d’emplois seraient en jeu.
Pas moins de 7 500 emplois, soit un quart de l’effectif, seraient menacés à KLM, selon le quotidien populaire néerlandais Algemeen Dagblad (AD), tandis que son confrère De Telegraaf faisait également état de mesures drastiques pour sauver le groupe franco-hollandais.
Ces informations, diffusées à la veille d’un conseil d’administration prévu aujourd’hui, ont été fermement démenties par KLM mais aussi par la direction d’Air France-KLM à Paris, qui indique "bien qu'étant en 'quiet period' [période de silence boursière, ndlr], avec l'annonce des résultats du troisième trimestre demain matin, le groupe ne peut pas laisser circuler des informations purement spéculatives dans les médias néerlandais, plus particulièrement des informations fausses et des chiffres erronés".
Ces articles de presse dans la presse néerlandaise arrivent peu après le départ provoqué du Pdg de KLM, Camiel Eurlings, qui a été remplacé par Pieter Elbers. Le remplacement a été anticipé de quelques mois par rapport à la fin de mandat.
Les syndicats avaient alors craint que l'avènement du nouveau Pdg ne préfigure l'adoption d'une "ligne plus dure" au sein de la direction, Eurlings étant accusé de s’intéresser plus au fonctionnement du comité olympique dont il est membre qu’à celui de la compagnie qu’il préside. Par ailleurs, un fort ressentiment anti-Air France est noté à KLM après les deux semaines de grève des pilotes et les pertes afférentes qui annihilent les bons résultats de la partie néerlandaise du groupe. La publication des résultats trimestriels de l’ensemble est prévue demain.
T.V.