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Transport

aérien - TAP Portugal n'en finit pas de se faire belle en vue d'une reprise


Publié le : 22.10.2014 I Dernière Mise à jour : 22.10.2014
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I Crédit photo TAP Portugal annonce 20% de parts de marché sur la liaison France-Brésil. ©Andre Moniz

La compagnie nationale souhaite présenter un beau profil, avec sa privatisation en ligne de mire. Et développer un deuxième hub derrière Lisbonne.

Mondial de foot oblige, l’année 2014 sera un bon cru pour TAP Portugal. Riccardo Lo Presti, directeur général France, indiquait lors d’un déjeuner de la Cotal (fédération touristique de pays d'Amérique du Sud) que le championnat du monde de football l’été dernier au Brésil n’avait pas spécialement rempli les vols, qui affichent déjà en temps normal un coefficient d’occupation de 80%.

En revanche, un grand sourire éclaire le visage du directeur quand il évoque la recette unitaire. "Des clients de qualité", lâche-t-il, sans donner de chiffre sinon celui de 150 millions d'euros de CA annuel et de 20% de parts de marché sur la liaison France-Brésil.

Un pourcentage très important pour une liaison "via", mais TAP Portugal décollant de Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nice, Toulouse et Nantes offre à Lisbonne des correspondances vers douze villes au Brésil et dix vols quotidiens. Petit plus, si la connexion n’est pas possible le jour même, hôtel et petit déjeuner sont offerts à Lisbonne dans des établissements plus ou moins étoilés selon la classe de réservation.

Avec la création, cette année, d’un vol triangulaire Bélem-Manaus, la compagnie couvrait toutes les villes où se déroulaient des matchs.

En France, l’ouverture de Nantes cette année a été un sujet de satisfaction pour TAP, qui se félicite du retour des agences de voyages régionales. Le marché France-Portugal est l’un des plus concurrentiels en Europe avec pas moins de sept compagnies assurant des liaisons. TAP embarque donc les passagers qui n’ont pas trouvé de tarif sur les low cost et surtout ceux qui vont en correspondance vers le Brésil et quelques pays d’Afrique, les anciennes colonies.

Financer quinze Airbus A350 dans deux ans

Côté réseau sud-américain, TAP s’intéresse plus aux pays hispanophones en ouvrant cette année Bogota et Panama. En 2015, il n’y aura pas de création de ligne mais consolidation. Toutefois, on évoque à terme Chicago qui s’ajouterait à New York et Miami déjà desservies. Autre tendance, de nouvelles fréquences long-courriers pourront être ajoutées au départ de Porto plutôt que de Lisbonne, le hub principal.

A vendre depuis une décennie, TAP Portugal – qui transporte 10,4 millions de passagers par an – espère offrir un profil séduisant aux acheteurs potentiels. Se sont révélés notamment des compagnies aériennes, la sud-américaine Avianca, l’espagnole Air Europa et la brésilienne Azul.

Le gouvernement de Lisbonne doit prendre une décision à la fin de l’année, dit-on chaque année… Mais les échéances approchent et notamment les besoins de capitaux pour financer dans deux ans quinze Airbus A350 qui rejoindront la flotte actuelle de 77 avions et remplaceront les A340 et A330.

Thierry Vigoureux

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