Selon un sondage réalisé par l'ACTE, 59% des entreprises continuent à envoyer leurs voyageurs dans les pays africains touchés par le virus.
L'Association of Corporate Travel Executives (ACTE) a réalisé un sondage sur l'impact du virus Ebola sur les voyageurs d'affaires. Il a été mené auprès de ses membres, lors d'une conférence organisée à Copenhague, où 500 participants étaient présents, en provenance de 34 pays, dont des pays africains.
47% des répondants ont indiqué que leurs voyageurs en entreprise se sentaient moyennement concernés par le virus, 26% pas du tout concernés, 13% fortement concernés et 13% qu'ils préféraient ne pas se rendre dans certaines destinations.
Dans le détail, 41% des travel managers ont déclaré que leur entreprise avaient réduit le nombre de déplacements en Sierra Leone, en Guinée, au Sénégal et au Nigéria. 59% ont cependant précisé que leur entreprise n'avait pas décidé de réduire les voyages dans ces pays.
Des avis divisés
A la question "Pensez-vous qu'une interdiction de voyager dans les pays à risque, couplée avec un effort pour contenir l'étendue du virus, pourrait stopper la panique grandissante ?", les participants à la conférence n'ont pas trouvé de consensus. 49% ont répondu oui, et 51% ont répondu non.
65% des participants à la conférence ont déclaré être confiants dans les autorités médicales pour gérer la crise, mais 35% cependant n'ont plus confiance.
Greeley Koch, le président de l'ACTE, a commenté les résultats de ce sondage : "L'interdiction des voyages dans les pays touchés par le virus indique l'engagement des entreprises, qui sont responsables du bien-être de leurs salariés en déplacement professionnel".
Il a ajouté : "Cette interdiction semble essentielle pour éviter les craintes de problèmes économiques plus globaux. Les leçons du Sras ne doivent pas être oubliées".
Catalina Cueto