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Frequent Flyer Travel Paris : "Nous avons atteint notre taille critique"


Publié le : 16.10.2014 I Dernière Mise à jour : 16.10.2014
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I Crédit photo Marc Leidelinger, président de la TMC Frequent Flyer Travel Paris, cet après-midi. ©CC

Avec un volume d'affaires de 70 M€ estimé à la fin de l'année, le dirigeant de la TMC revendique sa stratégie orientée vers les services et la technologie.  

Marc Leidelinger, président de l'agence Frequent Flyer Travel Paris, s'estime satisfait de l'exercice 2013-2014, clos au 31 août dernier. Le volume d'affaires de l'agence atteint 67,6 millions d'euros (+20%), son chiffre d'affaires est de 6,5 millions d'euros (+26%) et son résultat net est de 358 000 euros (+200%).

Il explique cette croissance rapide par un gain de nouveaux clients, ramenés par les fournisseurs, les autres clients et certaines agences. "Depuis début 2014, nous avons gagné 10 millions d'euros de nouveaux comptes", précise-t-il. En outre, l'adhésion au réseau international GSM génère 3 millions d'euros de comptes globalisés par an.

Il justifie le bond du résultat net par le fait que ses nombreux investissements en technologie et en services sont rentables à ce jour. "En 2010, notre service H24 nous a coûté 300 000 euros en salaires et équipements, et traite désormais 7 000 appels par an. Nous le facturons à nos clients et nous travaillons pour d'autres agences de Tourcom, mais aussi Manor ou Selectour."

De même, l'agence a adopté des solutions d'automatisation de process, comme Compleat. "Au global, les coûts des logiciels s'élèvent à 60 000 euros, plus le salaire des informaticiens. Nous mettons deux à trois ans pour amortir nos investissements."

Un volume de 120 millions d'euros en 2020

Selon lui, Frequent Flyer Travel Paris est leader des TMC indépendantes, dirigées par leur propriétaire. "L'agence est la seule à pouvoir assembler ses réservations dans deux GDS, trois SBT, trois plates-formes hôtelières, sans compter que nous avons un back office sur mesure avec Viaxoft", assure-t-il.

A ses yeux, il reste des "poches d'automatisation interne sur la gestion électronique des documents". Pour les entreprises, il estime que le traitement des réservations hôtelières peut dégager de 10% à 30% d'économies, et que le coût des transferts peut être davantage maîtrisé.

Il vise un volume d'affaires de 70 millions d'euros à la fin de l'année 2014, et de 120 millions d'euros à l'horizon 2020. "A ce jour, notre objectif de taille critique est atteint et nous avons abandonné l'idée de nous associer avec une autre TMC", déclare-t-il, faisant référence à ses négociations avec 3Mundi, fin 2013, qui n'ont pas abouti.

Prochaine étape : ouvrir le capital aux 74 salariés en 2015. "Nous les payons entre 2 000 et 2 500 euros sur quinze mois, et notre taux de turn-over est seulement de 5%", se félicite-t-il.

Catalina Cueto


 

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