La low cost n’a pu obtenir le nom du commandant de bord qui avait décrit le fonctionnement de la compagnie dans un livre à charge.
Le tribunal de grande instance de Paris vient de prononcer un non-lieu dans l’action qui opposait Ryanair à l’éditeur français Altipresse à la suite de la publication de l’ouvrage Ryanair, low cost, mais à quel prix ?
La compagnie irlandaise a finalement retiré sa plainte en diffamation, faute d’avoir pu obtenir de l’éditeur le nom de l’auteur, un commandant de bord qui a signé du pseudonyme de Christian Fletcher, indique l’avocat de la défense. Ryanair avait en effet indiqué vouloir attaquer non pas l'éditeur, mais l'auteur, qu'elle ne peut donc identifier.
Ne pas ajouter une nouvelle affaire judiciaire
Il est probable que la compagnie low cost ne souhaite pas superposer une autre affaire judiciaire à celles déjà en cours à Aix-en-Provence. En mai dernier, une nouvelle information judiciaire visant Ryanair a été ouverte pour des faits similaires à la première procédure pour travail dissimulé.
Elle avait valu à l'entreprise une condamnation en octobre 2013 à une amende de 200 000 euros et à près de 9 millions d'euros de dommages-intérêts, à verser immédiatement sans attendre l’appel interjeté.
T.V.