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Transport

aérien - Grève Air France : le SNPL refuse de négocier


Publié le : 22.09.2014 I Dernière Mise à jour : 22.09.2014
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I Crédit photo Les pilotes du SNPL s'enferre dans leur refus de négocier... Seulement 48% du programme des vols Air France devraient être assurés demain mardi ©DR

La direction de la compagnie proposait de remettre à plus tard la négociation sur Transavia.

Avec le report à décembre de la négociation avec les syndicats de pilotes sur le périmètre et les contrats de travail de Transavia, un point de blocage semblait pouvoir sauter à Air France et pourrait permettre aux deux parties de sortir de la crise. Il n’en est rien.

Alexandre de Juniac, Pdg d’Air France-KLM et Frédéric Gagey, Pdg d’Air France, avait proposé au cours de la semaine passée que Transavia Europe, la nouvelle structure low cost du groupe franco-hollandais, s’interdise de desservir la France et les Pays-Bas.

Ainsi, Air France-KLM n’aurait pu délocaliser de l’activité, la grande crainte du SNPL, mais aurait été contrainte à créer de nouvelles liaisons aériennes, donc de générer de l’emploi sans délocaliser. Aujourd’hui, les deux Pdg proposent d’ajourner à décembre la définition du périmètre de Transavia Europe.

Le SNPL a qualifié d’"ultime provocation" la proposition du patron du groupe AF-KLM. L'annonce faite aux syndicats lundi matin "n'est qu'un écran de fumée qui n'offre pas plus de garanties que les annonces précédentes, et ne résout aucun problème". Le SNPL invite ses membres à manifester demain après-midi en uniforme devant l’Assemblée nationale. De son côté, Air France a annulé la présentation du nouveau produit affaires moyen-courrier prévue demain à l'IFTM-Top Resa.

Silence assourdissant du ministère des Transports

On sait que cette grève se déroule dans un contexte de surenchère syndicale. Les élections professionnelles auront lieu en mars prochain. Aussi est-il peut-être urgent d’attendre, d’autant plus que le SNPL a reçu un récent avertissement en perdant le siège au conseil d’administration de la compagnie au profit du SPAF. Les conséquences sont mineures, plus précisément représentatives, car le SNPL garde le monopole de la signature des accords d’entreprise.

Côté secrétariat d’Etat au Transports, c’est un silence assourdissant, excepté quelques banalités déclarées hier au Journal du Dimanche. Aujourd’hui et demain, Alain Vidalies, qui n’a jamais vu un dossier Transports de sa carrière politique, visite un salon ferroviaire en Allemagne. Si l’Etat n’est plus l’actionnaire majoritaire d’Air France, il reste le premier avec 14% du capital.

On attendait, par exemple, que le ministère de tutelle du transport aérien propose de nommer un médiateur, ce qui aurait permis de gagner du temps et de réduire les pertes (revues à la hausse) qui pourraient dépasser les cent vingt millions d’euros après huit jours de conflit.

Côté trafic, l’estimation d’Air France est d’assurer 48% des vols demain avec un taux de grévistes de 57%. Aujourd’hui, la compagnie remplissait 42% de son programme alors qu’il était descendu à 38% pendant le dernier week-end.

Thierry Vigoureux

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