Le président de la République réunit les familles des victimes du crash après la publication du rapport d’étape.
Demain à 14h00 (heure de Paris) sera diffusé à Bamako le premier rapport d’étape sur l’accident du vol Air Algérie AH5017 survenu le 24 juillet dernier entre Ouagadougou et Alger.
L’appareil s’étant crashé au Mali, c’est à ce pays que revient, selon les règles internationales, l’enquête technique qui vise à éviter qu’un tel accident ne se reproduise.
La commission est dirigée par N'Faly Cissé, président de la Commission sur les accidents et incidents de l'aviation civile au Mali, mais compte tenu des moyens techniques et humains limités de ce pays, c’est le Bureau Enquêtes et Analyses (BEA) français qui réalise l’enquête. Par ailleurs, on compte 54 Français sur 116 victimes.
Un givrage en zone d'orages, une hypothèse possible
La conférence de Bamako sera retransmise demain à Paris au centre ministériel et François Hollande a décidé d’y rencontrer les familles de victimes. Ce qui ne manque pas d’étonner les experts aéronautiques, surpris qu’un chef de l’Etat donne une telle importance à une enquête touchant une compagnie étrangère dans le cadre d'un accident survenu dans un autre pays.
François Hollande avait déclaré peu après le crash que "tous les corps seront ramenés en France", ce qui s’était révélé impossible compte tenu de la dispersion des restes.
Le 7 août dernier, le BEA avait présenté à partir de l’analyse de l’enregistreur de vol (données) les dernières minutes de la trajectoire de l’avion, montrant qu’un givrage de l’avion dans une zone d’orages était une des hypothèses possibles.
T.V.