A la suite du départ de Travel Lab (ex-Kuoni France) de l'APST, Raoul Nabet donne son explication.
A la suite du départ de Travel Lab (ex-Kuoni France) de l'APST, annoncé par notre confrère L'Echo Touristique, Raoul Nabet, le président de l'organisme de garantie, rappelle le règlement. "Nous demandons à chaque adhérent, quelle que soit sa taille, des contre-garanties qui correspondent au montant de sa garantie. Si l'adhérent ne répond pas à cette obligation, il n'a qu'un seul choix, c'est partir".
Et de minimiser le départ de cet adhérent de longue date, à l'heure où l'APST connaît des difficultés financières : "si certains adhérents nous quittent, notre risque s'en trouve réduit. Le risque TO est plus important. Et si les montants des cotisations baissent, ce n'est pas grave".
"Dans le cas de Travel Lab, j'ai fait un acte de gestion, estime Raoul Nabet. L'entreprise n'est plus filiale du groupe Kuoni, qui nous donnait une lettre de confort pour sa filiale. La situation a changé, l'entreprise a deux actionnaires majoritaires qui ne nous ont pas donné de contre-garanties à hauteur de 3,8 millions d'euros".
Selon lui, l'APST est le seul garant à déplafonner le montant des garanties et à rembourser le client à 100%, et à se substituer aux services du tour-opérateur ou du distributeur défaillant. "Nous sommes les seuls à apporter cette différence de déplafonnement, par rapport aux autres garants sur le marché qui couvrent le montant nominal", insiste-t-il.
Il rappelle également que tous les mois, le bureau de l'APST procède à des radiations, pour différents motifs. "L'apport de contre-garantie est aujourd'hui une obligation, ce qui n'était pas le cas avant pour les grandes entreprises. J'y ai remédié", se félicite-t-il.
Catalina Cueto