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Transport

aérien - La loi sur les préavis de grève remise en cause par le nouveau secrétaire d'Etat?


Publié le : 29.08.2014 I Dernière Mise à jour : 29.08.2014
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I Crédit photo Alain Vidalies, le nouveau secrétaire d'Etat aux Transports, s'est toujours opposé à la loi Diard ©DR

Alain Vidalies qui succède à Frédéric Cuvillier, a été un adversaire acharné de la loi Diard qui demande aux grévistes de se faire connaître quarante huit heures avant un mouvement.

Avec l’arrivée d’Alain Vidalies comme secrétaire d’Etat aux Transports du gouvernement Valls 2, la loi Diard est-elle menacée ? Ses dispositions qui permettent d’éviter la grande pagaille lors des grèves des transports, avaient été combattues par le député des Landes lors des débats à l’assemblée nationale. La séance du 24 janvier 2012 est éloquente à ce sujet.

Après les paroles, les actes ? Déjà, Frédéric Cuvillier, au même poste ministériel, avait joué la montre, se prononçant pour une aussi prudente que vague "transformation", évoquée en septembre 2012 peu après son entrée en fonction.

Un communiqué avait même démenti "toute remise en cause du service minimum dans les transports". Interrogé, le nouveau secrétariat d’Etat aux Transports n’a pas encore donné suite à nos questions. L’équipe de conseillers, il est vrai, n’a pas encore été nommée.

"Nous attendons d'Alain Vidalies qu'il mette en oeuvre les promesses faites sur la loi Diard pendant la campagne, à savoir son abrogation", avait indiqué hier à l'AFP Mehdi Kemoune, représentant CGT au Comité central d'entreprise d’Air France.

Une loi aujourd'hui intégrée dans la culture des transports

Cette question est d’autant plus d’actualité qu’un préavis de grève du 15 au 22 septembre a été déposé par le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) d’Air France. Ce dernier ne cache pas sa satisfaction de voir un opposant réputé ferme à la loi Diard nommé au secrétariat d’Etat aux Transports. On se souvient qu’au printemps l’abrogation de cette loi était la principale revendication du SNPL national avant une grève qui n’a pas eu lieu.

Peut-on craindre réellement la disparition de cette règlementation votée à la fin du dernier quinquennat ? Elle impose aux grévistes de se déclarer individuellement 48 heures à l'avance. Cela permet aux entreprises de mieux anticiper les conséquences des grèves et d’éviter que des milliers de passagers se retrouvent dans les aérogares face à des vols annulés au dernier moment.

Aujourd’hui, la loi Diard est intégrée dans la culture des transports. La faire disparaître serait très mal perçu par l’opinion publique. De plus, des dispositions européennes sont apparues depuis sa publication en France, qui rendent également obligatoires l’information des passagers. Les modifications possibles restent donc à la marge.

Thierry Vigoureux

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