La capitale allemande tranche en faveur des taxis, avec une mesure radicale.
Décidément, il ne fait pas bon être VTC en ce moment. Alors qu’à Paris l’Assemblée nationale a promulgué une loi en faveur des taxis, interdisant notamment l'utilisation de la géolocalisation, et qu’à New York les autorités ont prohibé le lancement d’une nouvelle offre de VTC baptisée Lyft, c’est au tour de Berlin de faire la guerre au service de voiture de tourisme avec chauffeur.
La capitale allemande a carrément interdit jeudi le service de VTC Uber qui met en relation clients et véhicules via une application sur smartphone.
Selon L’Usine Nouvelle, qui a cité Reuters vendredi, cette décision serait "motivée par des questions d’assurance et de licence des conducteurs". Autrement dit, par la sécurité des passagers. Chaque infraction coûtera jusqu’à 25 000 € d'amende à Uber.
Uber veut faire appel
Avec des dispositions moins sévères à Paris, les VTC se sont vu interdire la possibilité d’être repérés par les smartphones via la géolocalisation et ne sont autorisés à répondre qu'aux courses réservées en amont, sous peine d’une amende de 15 000 € et d’un an de prison.
Uber a annoncé son intention de faire appel de la décision berlinoise. Car, selon Fabien Nestmann, directeur général de la filiale allemande d’Uber, qui estime que le marché stagne depuis des années, "la concurrence est positive pour tout le monde" et "le consommateur est gagnant".
Uber officiait à Berlin depuis janvier 2013.
G.Fliti