Le groupe enregistre une amélioration de son Ebitda et de son résultat d'exploitation grâce à une hausse des trafics et aux réductions de coûts.
L'horizon s'éclaircit pour Air France-KLM. Le groupe aérien a enregistré un chiffre d'affaires de 12 milliards d'euros au premier semestre (dont 9,47 milliards pour l'activité Passage), en baisse de 1,8% mais en hausse de 1% à périmètre constant comparé à 2013. Il est à noter que l'évolution des taux de change impacte négativement le CA de 287 M€ sur la période.
La perte d'exploitation s'établit à -207 M€ contre -448 M€ un an plus tôt. Le résultat net part du groupe s'améliore aussi avec une perte de 614 M€ contre -799 M€ l'an dernier. Sur une base retraitée, il s'affiche même à -342 M€ contre -686 M€ au premier semestre 2013. "Le groupe connaît un retour à la croissance modérée avec un Ebitda et un résultat d'exploitation en nette hausse", s'est félicité ce matin le président Alexandre de Juniac.
C'est au deuxième trimestre que la compagnie a enregistré l'essentiel de l'amélioration de ses comptes avec un résultat net part du groupe de - 6M€ contre -158 M€ en 2013. Toujours sur une base retraitée, il serait même positif de 143 M€ contre -34 M€ au deuxième trimestre 2013.
Des "surcapacités" sur certaines lignes long-courriers
"C'est clairement le business Passage (l'activité passagers, ndlr) qui a tiré la croissance au cours du trimestre", a-t-il ajouté. Grâce à une croissance maitrisée de l'offre, le coefficient d'occupation a encore progressé de 1,5 point, à 84,8%. La recette unitaire a augmenté de 1,3%. Sur le semestre, la hausse du trafic s'élève à 2,5% pour des capacités en hausse de 1,2%.
La compagnie souffre en revanche toujours de son activité cargo en raison d'une reprise de l'économie plus lente que prévue. Cette activité et notamment le tout-cargo sera donc à nouveau ajustée dès septembre, notamment à Amsterdam, au travers d'une restructuration ou d'un rapprochement avec un partenaire.
Si le dirigeants se félicitent que "le plan Transform 2015 se déroule comme prévu", le groupe dit faire face à des "surcapacités" sur certaines lignes long-courriers, vers l'Amérique du Nord et l'Asie notamment. L'économie brésilienne qui s'est ralentie impacte également le trafic avec ce pays.
S.J.