L'opération, prévue aujourd'hui, a été reportée, sans doute à demain.
Le Concordia, dont le renflouement a débuté il y a une semaine, devrait finalement quitter l'île du Gilgio demain mercredi, et non aujourd'hui mardi comme prévu initialement, les travaux ayant pris du retard.
Dans un communiqué diffusé à la mi-journée, Costa Croisières avait annoncé que les "techniciens (continuaient) à travailler pour finaliser le renflouement", commencé le 14 juillet, "malgré le fort vent" qui s'est levé durant la nuit. "Le navire est à présent émergé de presque 11 mètres. Il manque donc encore 3 mètres" pour atteindre le niveau nécessaire au remorquage, avait ajouté l'armateur.
"Nous ne voulons pas faire d'erreurs"
"Pour ce type d'opération, rien ne sert de se presser, nous ne voulons pas faire d'erreurs, a expliqué lors de la conférence de presse le patron de Costa, Michael Thamm. Un délai de 24 heures supplémentaire nous donne du temps pour effectuer plus de tests", a-t-il précisé.
Le paquebot de croisières entamera un voyage de quatre à cinq jours, qui le mènera à Gênes où il sera démantelé. Escorté par 14 embarcations, il passera à 25 km de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 km de l'île italienne de Capraia.
La semaine dernière, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal s'était inquiétée des éventuelles conséquences sur l'environnement du passage du paquebot à proximité de la Corse, ce à quoi son homologue italien, Gian Luca Galleti avait répondu sèchement. "Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation", avait-il affirmé.
Avec AFP