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Transport

maritime - MyFerryLink menacé de disparition par les Britanniques


Publié le : 22.07.2014 I Dernière Mise à jour : 22.07.2014
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MyFerryLink emploie 530 salariés à Calais et 70 à Douvres. I Crédit photo ©DR

La compagnie maritime transmanche pourrait cesser ses activité d’ici fin 2014 en raison des décisions de la CMA, l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés.

Le Groupe Eurotunnel SA a présenté ce matin ses résultats pour le premier semestre 2014 qui font apparaître une croissance de 8% du chiffre d’affaires, à 559 M€, dont 393 M€ (+5%) pour la liaison en navettes par le Tunnel sous la Manche et 39 M€ pour MyFerryLink, la compagnie maritime née sur les décombres de Seafrance. Le nombre de passagers des trains à grande vitesse a notamment augmenté de 2%. Ce dernier résultat aurait pu être meilleur, le trafic ayant été impacté par la grève SNCF de juin.

Malgré une progression de 31% du CA de MyFerryLink, l’inquiétude demeure sur l’avenir de la compagnie de ferries. Le 27 juin, la Competition and Markets Authority (CMA) a en effet interdit sous six mois à celle-ci d’exploiter les navires Berlioz et Rodin depuis le port britannique de Douvres.

Cette décision avait pourtant été cassée en appel en décembre 2013. 

Avant la date butoir du 24 juillet, Eurotunnel va à nouveau faire appel et demander que celui-ci soit suspensif. "Nous avons peu de chances d’obtenir gain de cause", a déclaré ce matin Jacques Gounon, le Pdg de Groupe Eurotunnel SA.

"Si cette décision était confirmée, elle aurait pour première conséquence une réduction de l’offre et probablement une hausse des tarifs sur le transmanche pour les consommateurs".

MyFerryLink
 a perdu 14 M€ sur le semestre

L’activité de MyFerryLink reste toutefois déficitaire puisque la perte nette du groupe s’élève à 11 M€ alors que le résultat net consolidé est positif de 3 M€ sans la compagnie maritime. MyFerryLink qui emploie 600 salariés dont 530 en France fonctionne sous forme de Scop qui loue les bateaux auprès d’Eurotunnel.


Malgré l’épée de Damoclès que fait peser la CMA, l’Autorité de la concurrence britannique, le groupe Eurotunnel veut prouver en appel "que l’acquisition des navires de l’ex-SeaFrance, neuf mois après la fin de son activité, ne constitue pas une acquisition d’entreprise permettant à la Competition and Markets Authority de se déclarer compétente".

Le Pdg estime que "l'activité maritime est complémentaire de celle du tunnel. Nous pouvons avoir des incidents techniques et il est fondamental de garder nos clients et de pouvoir les transférer sur nos bateaux".



Mais Jacques Gounon n’est pas optimiste estimant que "les résultats de l’appel arriveront sans doute après le délai de six mois. L’activité de MyFerryLink risque de s’arrêter avant". Il lance donc un appel aux gouvernements français et britannique afin de trouver une solution pour éviter la casse sociale. Et de conclure : "il faut maintenir en vie la Scop jusqu’au moment où nous remporteront l’appel".

S.J. avec AFP

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