Le voyagiste ouvre progressivement les ventes pour ses circuits et autotours pour l’année 2015.
La route est bonne pour La Française des Circuits qui suit sa feuille de route, comme l'avait annoncé fin 2010 Lucien Klat, le créateur de Look Voyages et de Star Airlines, lors de la reprise du TO.
Le TO spécialiste des circuits et, depuis deux ans, d’autotours est ainsi passée de 5 M€ de chiffre d’affaires en 2010 à un peu plus de 20 M€ en 2013 (+9%/2012), pour près de 10 000 clients. "Les prévisions pour 2014 étaient raisonnables avec une hausse du CA de 3% à 5% mais nous étions au 30 juin en avance sur les chiffres", nous précise Patrick Roy, le nouveau directeur commercial.
Ce dernier, qui a œuvré notamment chez Marsans et Salaün Holidays comme directeur des ventes, est désormais entouré d’une équipe de six personnes pour couvrir la France contre encore un commercial il y a six mois. "Le TO se donne les moyens de ses ambitions car nous croyons dans les circuits". Et de citer comme preuve de l’importance de ce segment l’offensive menée par Kuoni avec "K" sur ce même créneau "entrée de gamme" et les projets de Jet tours.
Pour faire la différence face aux concurrents, il souligne "les tarifs attractifs et garantis de ses produits, le positionnement 100% BtoB et l’existence de vrais carnets de voyages pour répondre à certaines demandes des distributeurs soulevées sur notre site à l’issue du dernier congrès du Cediv".
L’Asie déjà sur le site BtoB
En attendant les brochures qui seront distribuées dans les agences (Cediv, Havas Voyages, indépendants…) autour du 6 septembre, La Française des Circuits démarre progressivement les réservations pour 2015 sur son site professionnel. L’Asie ouvre la route avec 36 circuits et combinés, l’Amérique du Sud devant suivre d’ici une semaine. Parmi les nouveautés, l’Iran, la Mongolie, la Malaisie (en autotours), etc.
A noter que le TO se recentre sur ses autotours et ses trois gammes de circuits (Indispensables, Premiers Regards et Les Lumières) avec l’abandon des Flexitours, ces circuits accompagnés où le client pouvait choisir ses visites et ses repas.
"Cela obligeait le client à choisir, ce qui était parfois compliqué, et/ou les agences ne comprenaient pas le concept. Ce dernier reviendra peut-être à terme car le côté ‘à la carte’ est demandé", explique Patrick Roy. A suivre lors des prochaines saisons…
Stéphane Jaladis