La nouvelle plateforme propose des offres en fonction d'un budget donné. La startup est incubée au Welcome City Lab.
En ligne depuis une quinzaine de jours, Simpki.co suggère des combinaisons d'hébergements et de transports à partir d'un budget donné par l'internaute.
Un système de recherche inversée, qui s'appuie sur les offres de partenaires issus de l'économie collaborative tels que 9Flats.com, Bedycasa ou BlaBlaCar, mais aussi d'acteurs plus classiques comme Interhome, Opodo, GoVoyages ou Bravofly...
Serge Milon, l'un des cinq cofondateurs de Simpki, précise que le modèle économique est "essentiellement basé sur l'affiliation", et consiste à percevoir "une commission de 5 à 6% du chiffre d'affaires généré en cas de réservation chez le prestataire hébergeur". Pour la partie transport, il s'agit plutôt d'un montant fixe, de l'ordre de 10€ par trajet, ou d'une commission d'environ 5%.
"Les partenaires ne payent pas pour remonter en première ligne, tient à souligner Serge Milon, la remontée se fait en fonction de la pertinence par rapport aux critères du client, comme la localisation, le nombre de voyageurs...". Il évoque aussi l' "absence d'exclusivité" octroyée à un partenaire, pour "être en totale transparence".
400 000 à 500 000 visiteurs uniques mensuels en 2015
Reste que le site est actuellement en phase de lancement. Il doit recruter d'autres partenaires pour étoffer son offre, et résoudre certains bugs, comme la non reconnaissance des zones, régions ou destinations dans le champ de recherche prévu à cet effet.
"C'est un bug embêtant", reconnait Serge Milon, qui rappelle que le site est "en version Béta pour le public", et assure que le problème d'algorythme sera réglé d'ici 3 semaines. Simpki devrait alors être capable "d'inspirer l'internaute", sans recherche de destination précise, voire de reconnaître des destinations, et pas seulement des localités/villes précises. Pour l'heure, le système fonctionne surtout pour la recherche dans les villes européennes, d'ailleurs proposées en menu déroulant.
Si Serge Milon ne communique pas d'objectifs de chiffre d'affaires pour la première année d'activité, il considère que "pour être crédible", Simpki doit atteindre entre 400 000 et 500 000 visiteurs uniques par mois d'ici l'été 2015. De quoi passer, selon lui, à un modèle de rémunération au CPC (coût par clic).
"Dans un premier temps il s'agit de valider la pertinence du service par rapport aux attentes de l'utilisateur" précise-t-il, dans l'espoir de lever des fonds pour se développer et communiquer sur la marque. Le concept de Simpki a déjà convaincu le Welcome City Lab, qui incube la start-up de sept personnes, et le réseau Entreprendre Bretagne, qui a contribué au premier tour de table.
Virginie Dennemont