La filiale à bas coûts de Lufthansa ouvrira une ligne Paris-Berlin dès le 31 août. Elle opère cet été une centaine de vols par semaine entre sept aéroports français et l’Allemagne.
Germanwings poursuit son envolée en France. La compagnie à bas coûts, filiale de Lufthansa, qui reprend progressivement les vols européens de sa maison mère (à l’exception de ceux à destination des hubs de Francfort et Munich), exploitera sous ses couleurs la ligne Paris-CDG/Berlin à compter du 31 août, avec 12 vols par semaine.
Cette nouvelle ligne s’ajoute au programme d’ouvertures conséquent pour 2014, une cinquantaine dans toute l’Europe, dont plusieurs en France. Depuis quelques semaines, Germanwings relie ainsi Nice à Berlin ou encore Lyon et Montpellier à Düsseldorf.
"Nous proposons cet été 101 vols par semaine entre sept aéroports français (Paris, Lyon, Montpellier, Toulouse, Nice, Bastia et Calvi, ndlr) et l’Allemagne. C’est un record", se félicite Andreas Engel, responsable de la communication. Cette montée en puissance se poursuivra avec – outre le Paris-Berlin – l’ouverture d’un Paris-Düsseldorf et d’un Nice-Düsseldorf à l’automne.
Une compagnie hybride avec trois tarifs
Plus qu’une low cost, Germanwings se positionne comme une compagnie hybride avec trois tarifs différents à bord : Basic (à partir de 33€ l’aller simple, sans restauration ni bagage en soute), Smart (avec bagage, snacks et boissons) et Best (billet flexible, siège central neutralisé, embarquement prioritaire, accès aux salons Lufthansa…, à partir de 149€ l’aller simple) qui séduit plus particulièrement les voyageurs d’affaires. Ces derniers "ont représenté 42% des 16 millions de passagers qui ont volé sur nos lignes depuis la mise en place de cette grille tarifaire en juillet 2013", précise Andreas Engel.
La totalité des vols Lufthansa concernés devraient être transférés à Germanwings d’ici la fin de l’année. Avec une flotte de 87 avions à cette date (Airbus et Canadair CRJ), la compagnie devra alors réfléchir à l’ouverture de nouvelles routes pour poursuivre sa croissance.
S’il est exclu de se poser à Francfort et Munich, il reste des potentiels de croissance importants depuis Cologne (le siège de Germanwings), Stuttgart, Berlin, Hanovre, Dortmund, Hambourg et Düsseldorf. Le transporteur attend notamment les résultats sur le marché français avant d’y envisager l’ouverture de nouvelles lignes.
"Nous avons des bonnes relations avec les aéroports de Marseille et Bordeaux", se contente de préciser Andreas Engel. Reste deux écueils à ce plan de marche : les négociations en cours avec les personnels concernés par ces transferts de lignes, et la possible création d’une seconde compagnie low cost par Lufthansa. Une annonce pourrait être faite en ce sens dès demain…
Thierry Beaurepère