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Hébergement

Augmentation de 500% de la taxe de séjour : les hôteliers en colère


Publié le : 26.06.2014 I Dernière Mise à jour : 26.06.2014
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I Crédit photo La nouvelle taxe adoptée hier soir concerne tous les hôtels 3*, 4* et 5*. ©C.R.

L'Assemblée nationale a adopté hier soir cette hausse sans précédent, qui scandalise les hôteliers.

La députée socialiste Sandrine Mazetier vient de se faire une profession entière d'ennemis : tous les hôteliers sont vent debout contre un amendement qu'elle a déposé, et qui a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Son idée ? Réclamer une taxe de séjour de 10 euros par nuitée et par personne aux hôteliers (voir son amendement). Sandrine Mazetier est députée du 8e arrondissement de Paris (celui des Champs-Elysées…).

Si cet amendement a été complété par un sous-amendement déposé par le député socialiste Dominique Lefebvre, député du Val-d'Oise, qui baisse la taxe à 8 euros par nuitée et par personne, cela représente toujours une augmentation de… 500% de cette taxe, établie aujourd'hui à 1,50€ par nuitée et par personne.

L'amendement quintuple la taxe de séjours pour tous les hôtels 3*, 4* et 5*. Pour les 3*, elle passe de 1 à 5 euros ; et pour les 4* et 5* de 1,50 à 8 euros. Il est pour l'instant prévu que cette nouvelle taxe s'applique dès le 1er septembre 2014. 

Une semaine après les Assises du tourisme, le projet passe mal

"Si le projet devait rester en l’état, il s’agirait alors d’une véritable rupture dans le dialogue entre les professionnels et les pouvoirs publics", déclare l'Umih, l'association des hôteliers, dans un communiqué. Il est vrai qu'une semaine après les déclarations encourageantes des Assises du tourisme, qui laissaient entrevoir une prise de conscience politique des enjeux du tourisme, cet amendement est mal compris. D'autant plus en Ile-de-France, alors qu'il est question en parallèle d'instaurer une nouvelle taxe de séjour de 2€ pour nourrir le budget des transports en commun. 

"Les hôteliers, que je représente, sont extrêmement en colère et demandent instamment aux parlementaires et au gouvernement de cesser le massacre qui se prépare", s’insurge Roland Héguy, président confédéral de l’Umih.

Le gouvernement a fait savoir son opposition "sur le fond et la forme" à ce projet de réforme. "Sur la forme, (…) l'urgence dans laquelle les amendements ont été préparés n'est pas justifiée", estime une source gouvernementale citée par l'AFP. "Il faut veiller à travailler dans la cohérence et la concertation avec tous les professionnels du secteur", ajoute-t-elle.

"Sur le fond, la France est classée dernière par le World Economic Forum en termes de rapport qualité/prix dans le tourisme, et la clôture des Assises (du tourisme, la semaine dernière, ndlr) visait justement à traiter la compétitivité de notre tourisme au niveau mondial", poursuit cette source.

Instaurée en 1910, la taxe de séjour a pour objet de faire participer les touristes aux dépenses liées à la fréquentation touristique. 

C.R.

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