Le miniréseau, qui a tenu sa 7ème convention le week-end dernier, mise sur des rachats d'agences et un partenariat avec Easyvoyage en 2014.
Le miniréseau Bleu Voyages a affiché une croissance de ses activités de 3,5%, en 2013 par rapport à 2012, avec un volume d'affaires de 180 millions d’euros et ce, en dépit d’un tassement des ventes de tourisme (-4%).
C’est donc bien l'activité voyage d'affaires qui reste le moteur de la croissance, un secteur qui représente désormais 70 % du volume d’affaires global.
Devant 170 de ses collaborateurs, plus une soixantaine de partenaires et fournisseurs venus en convention aux Embiez en dépit de la grève Sncf, Jean-Pierre Lorente, directeur général de Bleu Voyages, s’est félicité d’avoir enregistré, une fois de plus, un exercice bénéficiaire. Ce bon bilan s'accompagne du versement d’une prime d’intéressement à ses salariés d’un montant de 710 €.
Pour l’avenir, il va s’agir de trouver des convergences, thème de la convention, pour accéder à un nouveau palier de développement. Le périmètre actuel du réseau compte à ce jour une vingtaine d’agences plus 7 plateaux d’affaires et il pourrait évoluer : "nous sommes sollicités par des sociétés qui souhaitent cesser leurs activités et nous étudions un certain nombre de dossiers", explique Jean-Pierre Lorente.
Des annonces pourraient être faites prochainement, dans le respect de la zone de chalandise traditionnelle de Bleu Voyages, l’axe Paris-Lyon-Marseille-Corse.
Un partenariat en réflexion avec Easyvoyage
Une autre piste consiste en la recherche de partenariats stratégiques de distribution, pour l'activité tourisme. Une réflexion est en cours avec Easyvoyage. Comme Bleu Voyages, ce spécialiste de l’infomédiation est à la recherche d’un second souffle. Jean-Pierre Nadir, son patron présent sur l’île des Embiez, reconnait que la croissance de son site n’est plus celle du début des années 2000, et s’essouffle : +7 % en 2012, +3 % en 2013…
Mais des questions subsistent : Easyvoyage acceptera-t-il, et sous quelles conditions, de faire figurer dans son offre un représentant de la distribution, au risque de modifier son modèle jusque-là positionné sur la vente BtoC ? Et, d’un autre côté, même si Bleu Voyages bénéficie de la forte audience d'Easyvoyage, ne risque-t-il pas de voir une partie de sa clientèle réserver en direct auprès des fournisseurs du site ?
Hors modification notoire, Bleu Voyages table pour cette année sur une croissance au fil de l’eau, avec un volume d’affaires autour des 185 millions d’euros.
Jean-François Bélanger, aux Embiez