
La compagnie va baser un avion à Lyon cet hiver. Elle ouvrira Tel-Aviv et pérennisera ses rotations sur Porto et Funchal.
Après l’ouverture depuis Paris-Orly, cet été, de l’escale de Tel-Aviv, trois fois par semaine, ce sera au tour de l’aéroport lyonnais de profiter à partir du 28 octobre prochain, d’une desserte hebdomadaire, les dimanches, avec le Boeing 737-800 de 189 sièges, à destination d’Israël.
Au même moment, la ligne sur Porto et Funchal, opérée les jeudis et dimanches, sera prolongée tout au long de l’année, "avec des effets tarifaires attractifs", précise Hervé Kozar, directeur général adjoint commercial de Transavia France.
Des moyens supplémentaires mis à disposition de l’aéroport lyonnais qui n’arrive qu’en troisième position chez Transavia, derrière Paris-Orly et Nantes, mais qui connait une forte progression. "Avec 130 000 passagers sur l’année 2013, le trafic de Transavia a enregistré une hausse de 130%", constate Stéphane Geffroy, directeur commercial et marketing d’Aéroports de Lyon. "L’offre 2014, avec neuf destinations et cinq pays, sera en progression de 60%, par rapport à celle de 2013", ajoute Hervé Kozar.
Cette croissance s’appuie sur les nouveaux appareils qui rejoignent régulièrement la flotte Transavia : en 2013, trois avions de plus pour un total de onze, et en 2014, encore cinq avions de plus.
Pour l’instant, chez Transavia, l’heure est à la consolidation sur ses bases de départ actuelles : Paris-Orly, Nantes, Lyon, Lille et Stras bourg, "avant d’aller en chercher d’autres", assure Hervé Kazar.
La stratégie est aussi d’aller chercher les voyageurs d’affaires et de s’adresser à la clientèle individuelle : "nous allons passer d’un ratio 50/50 entre ventes TO et individuels à respectivement 30/70 prochainement", indique Hervé Kazar, s’appuyant sur la commercialisation via Amadeus.
Jean-François Bélanger, à Lyon