Elu le 23 avril dernier, le nouveau président du syndicat a défini quatre chantiers à suivre de près.
Trois semaines après son élection, Jean-Pierre Mas, nouveau président du Snav, a listé quatre chantiers prioritaires pour le syndicat :
1) Impulser un souffle nouveau à l'équipe de permanents et d'élus. "L'équipe de permanents accepte l'idée de changement dans les méthodes de travail", estime-t-il. Quant au conseil d'administration, composé de 14 membres, il le juge "très motivé". Il justifie la création de 13 délégations, en plus des 8 commissions techniques, par le fait que "c'est une bonne façon d'impliquer un maximum de personnes dans la vie du syndicat". A noter : les responsables de délégations portent un dossier et le font suivre auprès des permanents. S'ils ne sont pas eux-mêmes administrateurs, ils n'interviennent au conseil d'administration que sur demande du président.
2) Apaiser les relations avec le Seto. "J'ai listé les points que nous pouvons traiter en commun, ils sont nombreux : la convention collective, les statistiques sur le secteur, l'Europe, le tourisme durable, les risques destinations, le lobbying." A chaque fois que ces sujets seront abordés en conseil d'administration, Jean-Pierre Mas invitera René-Marc Chikli, président du Seto, et des groupes de travail transversaux sont prévus. Mais de là à créer une fédération…"Je ne suis pas dans cette perspective, si vite. Il y a plein de sujets communs, c'est vrai, mais n'inversons pas la démarche", précise-t-il.
3) Soigner la communication. "Nous n'avons pas de budget pour faire de la publicité grand public, reconnaît-il. Pour compenser, le Snav doit prendre la parole naturellement sur les sujets d'actualité. Je serai très aidée par Anne Yannic qui connaît bien le secteur du réceptif."
4) Se rendre visible auprès des pouvoirs publics. "Le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme, Laurent Fabius, a programmé une rencontre avec les professionnels, dont le Snav, le 13 juin prochain. L'intérêt du gouvernement pour le tourisme est très positif, et ce n'est pas à nous d'arbitrer les champs de compétence de chacun, entre Laurent Fabius et la secrétaire d'Etat Fleur Pellerin. J'aimerais simplement avoir un interlocuteur spécialement dédié au secteur, et facilement accessible", conclut-il.
Catalina Cueto