Tour Hebdo a interrogé des vendeurs pendant un éductour organisé par Héliades du 9 au 12 mai à Sal.
Belle surprise pour les 73 AGV qui ont participé à l’éductour Héliades à Sal : au-delà de ses plages, l’île vedette du Cap-Vert contient des trésors insoupçonnés, à découvrir au milieu de paysages lunaires.
"Proposer des activités et excursions." "Je vais continuer de vendre le Cap-Vert comme une destination balnéaire, Sal colle bien à cette demande. L’île se trouve à 5h30 de vol, le décalage horaire est réduit, la destination est idéale pour des clients qui cherchent à décompresser pendant 7 jours. Mais cet éductour m’a aussi donné envie de proposer des activités : excursion en quad, journée en catamaran. Et tour de l’île bien sûr, avec un guide passionné comme celui qui nous a fait découvrir la richesse de l’histoire et de la culture capverdiennes. Passer tout le séjour à l’hôtel, c’est rater tout un côté de cette île attachante." Caroline Le Goff, agence Nouvelles Frontières à Vannes (Morbihan)
"Dépaysement garanti !" "J’ai un vrai coup de cœur pour cette destination, que je ne connaissais pas sauf au travers de retours clients le plus souvent très positifs. L’offre balnéaire est de qualité, les plages belles et propres, la gamme hôtelière suffisamment large pour tous les goûts. Et puis l’île diffuse une atmosphère particulière, surtout la petite ville de Santa Maria. Dépaysement garanti ! Ma seule inquiétude pour l’avenir concerne ces programmes immobiliers qui, s’ils se multiplient, risquent de dénaturer le paysage et d’abîmer un littoral encore souvent vierge. D’autant que, du fait de la crise, de nombreux bâtiments tout neufs demeurent inhabités." Laurent Dufon, Insolite Voyage, franchise Thomas Cook à Clamart (Hauts-de-Seine)
"Il manque une touche de luxe." "Sal présente de nombreuses facettes mais elle ne me semble pas encore très adaptée à la demande de la clientèle à hauts revenus, plus sensible à l’offre des Canaries et surtout de l’île Maurice, qui donne les standards en matière de standing et de design hôteliers. Ici, il manque encore une touche de luxe qui serait propre à attirer cette cible. Les plages sont le plus souvent publiques, elles sont peu aménagées. Mais l’ouverture prochaine d’un deuxième Melia et celle du premier Hilton en 2015 pourraient pousser l’offre vers le haut de gamme." Marion Salingue, Kuoni by Univairmer à Lille (Nord)
"Une authenticité qui doit rester vivante." "J’avais une image un peu négative de Sal, que cet éductour a balayée. Le vent est présent mais il est tout à fait supportable, l’île a davantage à proposer que ses seules plages, certains paysages arides sont fascinants, la culture est présente et riche. J’ai les arguments pour vendre la destination. Surtout, je suis rassurée : Sal ne prend pas le chemin d’une destination balnéaire pour tourisme de masse. L’île devrait conserver son cachet. Reste à garder cette authenticité vivante. On peut imaginer de nouvelles activités et excursions, le développement de l’offre de spas, d’animations…" Jocelyne Thellier, agence Bonnières tourisme à Bonnières-sur-Seine (Yvelines)
"Une offre charnière d’avant et après-saison." "Je proposerai volontiers Sal en offre ciblée "mer et paysages", soit en avant-saison d’automne, soit en arrière-saison vers mars-avril, ce qui permet de faire la charnière entre les destinations "soleil d’hiver" comme les Antilles et les régions du Bassin méditerranéen en été. Sur une semaine, on peut varier les plaisirs en profitant de son hôtel, en essayant d’autres plages, en faisant des activités et quelques excursions. Mais il faut prévenir les clients : l’île est volcanique, plate et aride, on peut être surpris par le spectacle à l’arrivée. Il faut prendre son temps pour que l’émotion naisse devant la magie des paysages." Nathalie Gautier, agence Prêt à Partir à Tours (Indre-et-Loire)
Propos recueillis par Béatrice d'Erceville, à Sal