La fermeture d'une piste aura des conséquences sur l'activité des compagnies.
Du 1er mai au 20 juillet, le trafic de Dubai International, 7e aéroport mondial, va être sérieusement perturbé, par la fermeture de la piste sud d’abord, jusqu’en juin, puis par celle de la piste nord.
Les opérations de réfection, qui nécessitent 180 000 tonnes de bitume, sont particulièrement complexes en raison de la température locale. Les travaux doivent avoir lieu de nuit, période privilégiée également par Emirates pour les plages de correspondance de son hub. De jour, la température élevée obligerait à réduire la charge marchande des avions et à débarquer des passagers ou du fret.
Emirates, qui n’exploite que des appareils long-courriers, a prévu de laisser au sol une vingtaine d’avions pendant cette période, soit près de 10% de sa flotte. Ce sont les neuf A340-500, la majorité de ses A330-200 et quelques B777.
Emirates France rassure
Les trois vols quotidiens au départ de Roissy-CDG – tous exploités en Airbus A380 à partir de juin – ne sont pas concernés par les restrictions de trafic. Emirates France assure que les principales correspondances proposées à Dubaï sur le marché français ne seront pas affectées. Dans tous les cas, les passagers ont été informés et certaines correspondances sont fermées à la vente.
La problématique est plus simple pour les compagnies qui exploitent des liaisons point à point. La low cost Flydubai va opérer à Dubai World Central-Al Maktoum un tiers de son programme de vol pendant les travaux à Dubai International.
Cet aéroport, récemment ouvert, situé dans le désert à 40 km au sud-ouest de la métropole, accueille déjà des vols de Wizz Air et Jazeera Airways (Koweït City), de Gulf Air et de Kyrgyzstan Air Company, ainsi que des charters de Condor depuis l’Allemagne ou de Neos Air depuis l’Italie.
Thierry Vigoureux