La direction du groupe n’a pas encore pris de décision sur l’éventualité d’un nouveau PSE face au 52 postes restant à supprimer.
Quelques jours après la fin de la prolongation du plan de départ volontaire concernant à l’origine 306 postes, la direction du groupe TUI France n’avait toujours pas pris de décision sur la suite des événements et la possible mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Elle a néanmoins confirmé qu’entre le 6 mars, fin de la première période, et le 9 avril minuit, le nombre de postes à supprimer en interne était passé de 82 à 20 grâce au fait que 62 personnes supplémentaires étaient venues s’ajouter au 178 déjà candidates au départ.
L’extension du plan à 32 salariés des agences fermées ou passant en franchise a toutefois fait mécaniquement remonter le nombre de postes concernés à 52. Selon les postes, l’ensemble des départs sera étalé sur trois exercices, jusqu’en 2015-2016.
Des collaborateurs reprendront 10 agences en franchise
"Différents scénarios sont possibles. Il n’y a pas encore de calendrier arrêté. Nous allons étudier les différentes solutions qui s’offrent, dans quels délais, et qui seraient faisables selon la Direccte", confie un porte-parole du groupe. La question du personnel des futures franchises est notamment posée, celui-ci ayant la possibilité de suivre le nouveau repreneur. Car la direction de TUI France l’assure : "La reprise des 27 agences sera réalisée d’ici la fin septembre".
Et de se féliciter du fait que dix agences Nouvelles Frontières seront reprises par des salariés du groupe. Selon nos informations, le réseau guyanais Sainte Claire Voyages serait également sur les rangs pour reprendre certaines agences, comme cela a déjà été le cas en Martinique et en Guadeloupe en 2012.
De leur côté, les syndicats du groupe, par la voix de Lazare Razkallah, le secrétaire général du comité d’entreprise, demandent que la direction permette à de nouveaux salariés de se porter candidat au départ jusqu'à la fin de l’année. Ils s’inquiètent de la mise en place d’un nouveau PSE qui serait alors le 9e plan visant à réduire la taille du groupe depuis 2002. Et dont les conditions seraient beaucoup moins intéressantes pour les salariés que le précédent PSE lancé en 2011.
S.J.