Dans ses Conseils aux voyageurs, le Quai d'Orsay rapporte que les autorités dominicaines ont confirmé la propagation de l’épidémie de chikungunya.
Les cas de chikungunya se sont développés aux Antilles au point que les autorités parlent désormais d’épidémie. Les autorités de la République dominicaine ont annoncé que l’épidémie s’était propagée jusque sur ses terres.
Selon le journal Le Monde, des tests réalisés aux Etats-Unis par les centres de contrôle et de prévention des maladies ont confirmé la présence du virus dans les communes de Haina et de Nigua, dans une zone portuaire et industrielle située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Saint-Domingue.
Pour mémoire, le virus est apparu dans la région début décembre 2013, dans la partie française de l'île de Saint-Martin. Il est désormais présent dans une douzaine de pays et de territoires du bassin caraïbe, mais aussi en Guyane.
11 400 cas en Martinique
C’est aujourd’hui la Martinique qui est la plus touchée par le chikungunya, avec quelque 11 400 cas. La Guadeloupe en compte 3 700, Saint-Martin 3 000, Saint-Barthélemy 430 et la Guyane une trentaine.
Le Monde affirme que "l'apparition du chikungunya dans des îles vivant du tourisme a provoqué des annulations de réservations" mais que "les hôteliers préfèrent rester discrets sur l'impact de la maladie".
Plus inquiétant, le journal évoque un article à paraître dans la revue The Journal of Virology, dans lequel "une équipe de chercheurs français et brésiliens se veut alarmiste". Ces derniers estiment que "l'épidémie pourrait devenir "catastrophique" à l'occasion de la Coupe du monde de football, qui se déroule au Brésil en juin et en juillet prochains".
F.B.