
La filiale de la compagnie du Golfe a gagné 3 millions de dollars et doublé le nombre de ses passagers en 2013.
Au bord du dépôt de bilan début 2012, Air Seychelles a été sauvée par la prise de participation financière d’Etihad Airways à hauteur de 40% du capital.
La compagnie d’Abu Dhabi a pris réellement les rênes de la compagnie nationale seychelloise, modernisant sa flotte avec des A330 et de nouveaux Twin Otter pour l’interîles. Le réseau a été structuré autour du hub d’Abu Dhabi, passage obligé des 34 destinations desservies. A l’échelle de l’océan Indien, Air Seychelles est devenue une filiale régionale.
La gestion des autorités de Mahé n’étant pas un modèle du genre, le redressement sous la tutelle émiratie ne s’est pas fait attendre, en évitant notamment des liaisons long-courriers directes vers l’Europe, coûteuses sur des avions âgés consommant beaucoup.
En 2013, Air Seychelles affiche ainsi une deuxième année de rentabilité nette, en hausse de 171%, de 1,1 à 3 millions de dollars.
Le chiffre d’affaires en hausse de 107%, à 88,7 millions de dollars, rejoint celui du nombre de passagers transportés – 195 857 l’an dernier contre 97 576 en 2012 –, lui aussi en hausse de 100%. Presque la moitié des passagers transportés en 2013 l’ont été sur la ligne Mahé-Abu Dhabi.
Thierry Vigoureux