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Destination

Vendre la Polynésie : 6 agents de voyages livrent leurs conseils


Publié le : 09.04.2014 I Dernière Mise à jour : 28.12.2017
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I Crédit photo Les six agents de voyages étaient accompagnées de Maïma Deschamps, représentante de Tahiti Tourisme à Paris. © Béatrice d'Erceville

Six agents de voyages et TO ont participé à l’éductour organisé par Tahiti Tourisme du 26 mars au 6 avril.

A l'occasion d'un éductour de Tahiti Tourisme du 26 mars au 6 avril, Tour Hebdo a interrogé six agents de voyages pour savoir comme se vend cette destination lointaine porteuse de rêve. 

- "C'est le voyage d’une vie." : "La Polynésie a souffert de la crise mais la demande repart avec vigueur depuis plusieurs mois. La clientèle "voyage de noces" vient avec une image de carte postale faite de bungalows sur pilotis dans le lagon, et elle privilégie le trio d’îles Tahiti-Moorea-Bora Bora. Pour les autres, nous avons affaire à de jeunes seniors actifs, le plus souvent en couple. C’est le voyage d’une vie, pour lequel ils sont prêts à la découverte et sont en attente de conseils. Une constante : je n’ai jamais eu de retour négatif. Les gens reviennent systématiquement ravis." Emilie Morand, agence Prêt à Partir, Nancy

- "Organiser un itinéraire crescendo." : "Cette destination présente une vraie différence avec les autres produits balnéaires. Ici, on ne vend pas seulement un vol + hôtel mais toute une histoire. D’où l’intérêt de bien étudier l’itinéraire pour aller crescendo. Il vaut mieux commencer par Tahiti et Moorea, superbes mais plus développées sur le plan urbanistique, puis filer vers le mythique lagon de Bora Bora, et enfin couronner le voyage avec les îles les plus sauvages, pour jouer les explorateurs à Huahine et les Robinson à Tikehau." Jennifer Lavoura, agence La Route des Voyages à Lyon

- "Une culture vivante et forte." : "La Polynésie surprend par la force de son identité. La culture ici, ce n’est pas du pittoresque qu’on fait revivre pour les touristes mais une réalité enracinée. Les habitants parlent le dialecte de leurs îles, ils restent eux-mêmes bien qu’ils soient au contact de visiteurs du monde entier, les petites filles apprennent la danse tahitienne dès le plus jeune âge. Et si les Polynésiens manifestent une extraordinaire gentillesse, elle ne va pas sans une grande fierté. Cette authenticité se ressent magnifiquement, en particulier à Huahine." Anne Lefevre, agence La route des Voyages à Bordeaux

- "Proposer des minicroisières en catamaran." : "Sur cette destination lointaine et mal connue, nous devons fournir le maximum de détails au client. Il faut signaler que Papeete est surfréquenté les week-ends du fait de l’arrivée des bateaux de croisières, que les eaux de Bora Bora sont moins poissonneuses que celles des Tuamotu, que la petite île de Tikehau vaut largement celle de Rangiroa… Rappeler aussi que le coût de la vie est élevé et que les extras peuvent renchérir le budget. Et enfin conseiller des minicroisières en catamaran de 3 jours qui peuvent séduire même ceux qui n’ont pas le pied marin." Frédérique Verdier, agence Un Autre Voyage à Saint-Germain-Laval

- "Un regret : l’absence de boutiques-hôtels de charme." : "Il faut choisir les hébergements avec soin car certains hôtels 5* ou 4* n’offrent pas le service ni la qualité qu’on en attendrait alors que certaines pensions ressemblent à de petits paradis. Un regret : l’absence de boutiques-hôtels de charme ou d’écolodges de petite taille, qui feraient la liaison entre les 5* et les pensions. L’ouverture le 1er juillet prochain du Brando sur l’atoll de Tetiaroa, mixant grand luxe et respect de l’environnement, donnera sans doute un coup de fouet à l’offre hôtelière." Cécile Cadalbert, agence Kuoni à Paris
 
- "Nous souffrons de la concurrence des agences locales." : "La Polynésie est facile à vendre dans la mesure où elle est dotée d’une personnalité unique. Les clients qui choisissent de s’y rendre n’hésitent pas entre plusieurs destinations. Et, vu la longueur du voyage, on peut plus aisément leur proposer des séjours longs, jusqu’à trois ou quatre semaines, avec des arrêts de plusieurs jours dans chaque île. En revanche, nous souffrons de la concurrence des agences locales qui affichent des prix très serrés, leurs charges étant moins élevées qu’en métropole. Cette concurrence déloyale dessert la Polynésie à long terme car les TO investissent moins pour promouvoir la destination." Rina Moonesawmy, TO Au cœur du voyage à Bagnolet

Propos recueillis par Béatrice d'Erceville


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