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Comptes de Nouvelles Frontières : comment passe-t-on d'un trou de 55 à 36 M€


Publié le : 14.03.2014 I Dernière Mise à jour : 14.03.2014
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I Crédit photo Jean-Marc Siano, ancien patron de Nouvelles Frontières, défendra sa version des faits devant le tribunal le 19 juin prochain. ©DR

Le bilan de l’année 2007 n’a pas été retenu par les enquêteurs financiers contrairement aux comptes-rendus de l’étude Deloitte commanditée par le CE.

Alors que l’on évoquait au début de l’affaire de faux bilans de TUI France une différence comptable de plus de cinquante millions d’euros, c’est finalement sur 36 millions d’euros qu’entendent se pencher les juges du tribunal correctionnel de Bobigny lors de l’audience du 19 juin prochain, qui verra Jean-Marc Siano, l’ancien patron de Nouvelles Frontières de 2006 à 2011, et son ex-directeur financier, Patrick Lebufnoir, défendre leur version des faits.

Un audit Deloitte commandité par le comité d’entreprise a estimé en effet l’ampleur des différences dans les comptes à hauteur de 55 M€. Le CE avait dans la foulée porté plainte au nom des salariés de l’entreprise en février 2012. "Les enquêteurs n’ont retenu que les bilans des années 2008 et 2009 mais pas celui de 2007, contrairement à Deloitte", explique Jorge Partida qui était à l’époque le secrétaire général du CE et qui se félicite aujourd'hui de l’avancée du dossier.

"Il est très rare que ce type de dossier passe en justice aussi vite. Cela permettra de faire toute la lumière sur cette possible manipulation des bilans." Pour certains salariés, cette manipulation aurait pu être réalisée afin de permettre à Jean-Marc Siano et Patrick Lebufnoir de toucher d’importantes primes liées à la réalisation des objectifs.

 "ll faut respecter la présomption d’innocence. Laissons faire la justice. C’est elle qui tranchera dans cette affaire", nous précise pour sa part Lazare Razkallah, l’actuel secrétaire général du CE.

Pour expliquer ces différences comptables, des salariés évoquent la zone grise qui existait au moment du bouclage des comptes, la France devant s’aligner sur sa maison mère britannique dont l’exercice s’achevait fin septembre. "Toutes les factures correspondant à juillet, août, septembre n’étaient pas soldées et une estimation étaient réalisée, qui pouvait représenter plus ou moins 5% du CA", souligne une source proche du dossier. Une pratique qui semblait s’être instituée au fil des années chez Nouvelles Frontières.

S.J.




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